Gabriel Attal [désormais ancien ministre de l’Éducation nationale] a été nommé Premier ministre, ce mardi 9 janvier, en remplacement d’Élisabeth Borne débarquée la veille. Emmanuel Macron a choisi de nommer une personnalité populaire, loyale, issue de la gauche et qui plaît à la droite pour relancer son quinquennat, selon TF1, le président de la République mise sur son « énergie » et son « engagement » pour « mettre en œuvre » son projet, « dans la fidélité à l’esprit de 2017 ».
Le conseil des ministres de rentrée, initialement prévu demain, est annulé et reporté sine die, indiquent des sources concordantes à TF1 et LCI.
« Darmanin n’a pas fini sa mission »
Gérald Darmanin a indiqué ne « pas avoir fini sa mission » au ministère de l’Intérieur, avec les Jeux olympiques en ligne de mire, balayant ainsi les rumeurs sur son éventuel changement de portefeuille ministériel.
« Chacun a vu que je n’avais pas fini ma mission au ministère de l’Intérieur », notamment au vu de la « perspective absolument énorme » que sont les JO-2024 en matière de sécurité, a confié à la presse le ministre dans les locaux de la DGSI (Direction générale de la sécurité intérieure) à Levallois-Perret, à l’occasion de l’installation de sa nouvelle directrice, Céline Berthon.
Le député de la Meuse Bertrand Pancher, président du groupe Liot, se montre perplexe quant à la nomination d’un nouveau Premier ministre. « Ce n’est pas d’un nouveau gouvernement que la France a besoin, mais d’un changement de cap, un renouveau démocratique », affirme-t-il sur X. « Le choix d’un Premier ministre parisien, sans expérience de terrain, me fait craindre que nos territoires et la ruralité soient encore méprisés », craint Bertrand Pancher.
L’ancienne Première ministre Élisabeth Borne a remis lundi la démission de son gouvernement au président Emmanuel Macron qui l’a acceptée, a annoncé l’Élysée. Borne avait échappé à plusieurs motions de censure à l’Assemblée nationale de France.