La base américaine du champ pétrolier d'al-Omar, dans l'est de la Syrie, a été attaquée ce matin, lundi 8 janvier.
Al Mayadeen, citant une source sur le terrain en Syrie, a rapporté que cette opération avait été menée en réponse à la frappe aérienne américaine d'hier contre un camion à la frontière Qaïm-Bukamal.
Des sources irakiennes avaient, elles, fait état hier après-midi du fait qu’un engin volant non identifié et suspectée d’origine américaine, avait attaqué un camion qui se trouvait sur le sol syrien et plus précisément sur la route Bukamal-Qaïm.
La chaîne d'information libanaise a ajouté que lors de l'opération d'aujourd'hui, la base américaine a été attaquée avec 30 roquettes et que les roquettes ont touché directement leurs cibles.
Les médias syriens locaux n'ont pas publié plus de détails sur l'étendue des dégâts causés à la base américaine et sur les éventuelles victimes. À l’heure actuelle, aucun groupe n’a officiellement revendiqué cette opération.
Les bases américaines en Irak et en Syrie ont été attaquées à plusieurs reprises par la Résistance islamique irakienne ces dernières semaines, laquelle a une fois de plus souligné que les attaques contre ces bases se réalisaient en soutien au peuple palestinien et en représailles au massacre par le régime sioniste des civils palestiniens, notamment des femmes, des enfants et des personnes âgées. La Résistance irakienne a souligné que tant que l’agression contre Gaza se poursuivrait, elle continuerait ses opérations contre les bastions du régime sioniste.
Un responsable militaire du Pentagone a confirmé il y a quelques jours à Al-Mayadeen que 106 attaques de missiles avaient été menées contre les forces américaines en Syrie et en Irak depuis le 7 octobre.
La Résistance islamique considère les bases militaires US en Irak et en Syrie comme des cibles légitimes en raison de la complicité américaine dans le génocide perpétré depuis le 7 octobre par le régime israélien à Gaza.
En Irak, c’est la base aérienne d’Aïn Al-Assad, à l’ouest, celle d’al-Harir au Kurdistan irakien ainsi qu’un camp militaire proche de l’aéroport de Bagdad qui ont été les cibles de la résistance irakienne. Il est à noter que ces bases accueillent plus de 2 500 militaires américains, ainsi que 1 000 soldats d’autres pays membres de la coalition internationale prétendument anti-Daech dirigée par les États-Unis.
En Syrie, ce sont notamment les bases d’al-Tanf et de Conoco, où près de 900 troupes américaines rattachées à la coalition dite anti-Daech sont stationnées dans la région administrée par les forces kurdes.