La Résistance islamique en Irak a annoncé que ses combattants ont frappé plusieurs cibles israéliennes et américaines à travers le pays et la Syrie voisine ainsi que dans les territoires occupés, en soutien aux Palestiniens dans la bande de Gaza assiégée.
Dans un communiqué publié ce dimanche 7 janvier, la Résistance islamique en Irak a déclaré avoir visé une « cible vitale » dans la ville portuaire de Haïfa, dans la partie nord-ouest des territoires palestiniens occupés, à l'aide d'un missile de croisière amélioré à longue portée nommé « al-Arqab ».
La Résistance irakienne a ajouté que l'attaque contre Haïfa a eu lieu « en soutien au peuple de la bande de Gaza et en réponse au massacre de civils palestiniens, notamment d'enfants, de femmes et de personnes âgées, par l'entité usurpatrice ».
Ce nouveau développement intervient alors que le régime israélien poursuit sa guerre génocidaire contre Gaza. L'agression du régime a commencé le 7 octobre, lorsque les groupes de résistance de Gaza ont mené une opération remarquablement réussie contre les territoires occupés, baptisée Tempête d’Al-Aqsa.
Jusqu'à présent, près de 23 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants, ont été tuées sous les bombardements.
La Résistance islamique en Irak s'est engagée à poursuivre ses attaques contre « les bastions de l'ennemi », déclarant : « Nous vous en promettons davantage. »
Ses forces ont par ailleurs attaqué « une cible militaire » sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël.
Cibles américaines
Avant l’attaque contre le Golan, la Résistance irakienne avait signalé une attaque de drone contre la base militaire de Qasraq, occupée par les États-Unis, dans la campagne de la ville de Hassaké, au nord-est de la Syrie.
Les combattants de la Résistance ont également mené une série de frappes de drones contre la base aérienne d'Aïn al-Assad, dans la province d'al-Anbar, à l'ouest de l'Irak, où sont stationnées les forces militaires américaines.
Les attaques ont eu lieu seulement un jour après que la Résistance a annoncé qu'elle visait trois bases militaires occupées par les États-Unis en Irak et en Syrie.
Les États-Unis ont fourni à Israël un soutien militaire et politique sans limite dans son offensive contre Gaza, l'équipant de plus de 10 000 tonnes de matériel militaire.
Ils ont également torpillé la perspective d’une cessation de la guerre en bloquant la ratification de toutes les résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies appelant à un cessez-le-feu permanent dans la bande de Gaza.