En réaction à l’assassinat du chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas, Saleh al-Arouri, l’analyste de renom du monde arabe, Abdel Bari Atwan a qualifié, mercredi 3 janvier, cet acte de « provocateur » pour le secrétaire général du mouvement de résistance islamique libanais, Hezbollah, Seyyed Hassan Nasrallah, soulignant qu’il s’agit d’une déclaration de guerre contre le Liban et le Hezbollah.
Seyyed Hassan Nasrallah a mis l’accent à plusieurs reprises lors de ses discours sur la vengeance immédiate de toute opération terroriste contre les commandants du Hezbollah libanais ainsi que des commandants palestiniens qui se trouvent au Liban, c’est pourquoi l’assassinat de Saleh al-Arouri ne restera pas sans réponse, a écrit Atwan dans un article paru dans le journal Rai al-Youm.
Il semble que l’assassinat d’al-Arouri était planifié pour déstabiliser le Liban et entraîner le front de la Résistance dans une guerre à grande échelle avec le régime israélien qui a essuyé des défaites humiliantes dans sept fronts internes et externes, notamment le front de Galilée dans le nord de la Palestine occupée, la bande de Gaza, la Cisjordanie, la mer Rouge, ainsi que les bases militaires des États-Unis en Irak.
Considérant l’assassinat de Saleh al-Arouri comme étant l’agression contre le Liban, sa souveraineté et sa dignité, Abdel Bari Atwan a précisé que tous les Libanais devraient apporter leur soutien à la riposte décisive des militaires du Hezbollah, dirigée par Sayyed Hassan Nasrallah, parce que le Liban n’avait rien à perdre sous l’ombre de l’effondrement et du siège des États-Unis.
Réitérant le fait que cette agression ne restera pas sans réponse, Abdel Bari Atwan a déclaré qu’elle pourrait être un signe d’une guerre qui mettrait un terme au projet raciste de colonisation israélienne.
Gaza, qui était fort dans sa bataille, résiste pendant 3 mois et donne « une leçon inoubliable » à l’ennemi sioniste, a déclaré Atwan, avant d’indiquer : « Si des roquettes, des drones et 100 000 combattants chevronnés du Hezbollah entrent en guerre pour venger les martyrs de l’axe de la Résistance en Palestine, au Yémen et en Irak, quelle sera la situation ? »
Faisant part de la riposte de la Résistance, l’analyste de renom du monde arabe a indiqué que les prochains jours pourraient être très difficiles et marqueraient « le début de la fin » du régime d’occupation israélien.
À noter que le chef adjoint du bureau politique du mouvement Hamas, Saleh Al-Arouri, a été tué en martyr mardi 2 janvier à la suite d’une explosion survenue dans la banlieue sud de Beyrouth (Dahieh Janoubyé).
Dans la foulée, le mouvement de résistance palestinien Hamas a annoncé le nom des 7 martyrs de l’attaque terroriste du régime israélien dans le sud de Beyrouth, à savoir Saleh al-Arouri, numéro 2 du Hamas, Samir Fandi et Azzam al-Aqra, commandants des Brigades al-Qassam, Mahmoud Zaki Shahïn, Mohammad al-Rayed, Mohammad Bashasha et Ahmed Hammoud, membres du Hamas.