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L’assassinat de Saleh al-Arouri ne passera pas sans réponse (Hezbollah libanais)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire général du Hezbollah (G) rencontre le défunt chef adjoint du Bureau politique du Hamas, Cheikh Saleh al-Arouri, dans un lieu tenu secret. (Photo via Al Mayadeen)

Le Hezbollah libanais a déclaré par voie de communiqué que l’assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas est une attaque dangereuse contre le Liban et ne restera pas sans réponse.

L'assassinat du chef adjoint du bureau politique du Hamas, Saleh al-Arouri, au cœur de la banlieue sud de Beyrouth, constitue « une évolution dangereuse dans la guerre entre l'occupation israélienne et l'Axe de la Résistance et une grave attaque contre le Liban, son peuple, sa sécurité, sa souveraineté et sa résistance », a déclaré la Résistance islamique au Liban. Ce crime « ne passera jamais sans réponse ni châtiment », a-t-elle ajouté. 

À lire: Le chef adjoint du bureau politique du Hamas a été tué en martyr à Beyrouth

Le Hezbollah libanais a souligné que la Résistance islamique reste attachée aux promesses qu'elle a faites en « gardant le doigt sur la gâchette » et que ses combattants restent en état d'alerte et se tiennent pleinement prêts à répondre à tout.

« Ce jour capital sera suivi [d'autres jours de même importance], alors endurez patiemment, et sûrement la victoire, par la volonté d'Allah, est proche », affirme-t-il. 

Pour le Hezbollah, « l'ennemi criminel, qui, après quatre-vingt-dix jours de crimes, de meurtres et de destructions, n'a pas réussi à soumettre Gaza, Khan Younès, le camp de Jabalia et le reste des fières villes, camps et villages, a recours à une politique d'assassinat et de liquidations » des personnes ayant contribué à la planification, à l'exécution ou même au soutien de la Tempête d'Al-Aqsa, que le Hezbollah considère comme une tentative de défendre le peuple palestinien opprimé.

Le Hezbollah considère l'assassinat d'al-Arouri comme une « continuation » du crime commis contre un haut responsable du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), Sayyed Razi Mousavi, en Syrie.

Le mouvement de résistance libanais a également affirmé que ce crime odieux « ne fera qu'accroître la foi des combattants de la Résistance en Palestine, au Liban, au Yémen, en Syrie, en Iran et en Irak, en leur juste cause, leur engagement ferme et inébranlable et leur détermination à poursuivre le chemin de la résistance et le combat jusqu'à la victoire et la libération ».

Tout en pleurant al-Arouri et ses camarades auprès de l’Oumma arabe et islamique et de la Palestine, le Hezbollah a déclaré que ce grand dirigeant « a atteint le martyre qu'il recherchait et souhaitait et pour lequel il travaillait avec ses camarades combattants de la liberté ».

Il convient de noter qu'après avoir été contraint de quitter son pays en 2010, al-Arouri a voyagé à travers le monde avant de s'installer dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban, où il a mené son travail révolutionnaire, soutenant avec diligence la Résistance palestinienne en Cisjordanie et Gaza.

L’armée israélienne a tiré trois missiles sur un bâtiment de la banlieue sud, causant la mort d'al-Arouri et de deux personnalités des Brigades al-Qassam. 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV