Le chef d’état-major des forces armées iraniennes, le général de division Mohammad Baqeri a affirmé, lundi 3 avril, que le cours actuel des développements aux niveaux régional et international indique que le régime sioniste est sur le point de s’effondrer et que l’Arrogance mondiale perd de son pouvoir tandis que la République islamique se renforce.
Le général Baqeri a ajouté : « L’année dernière était marquée par une conjoncture tumultueuse au cours de laquelle les forces armées [iraniennes] ont su prendre des mesures importantes pour renforcer leur puissance défensive et leur état de préparation. »
Le haut gradé iranien a ajouté : « Ce dont on est témoin sur le plan régional aussi bien que mondial, … est que le cours des développements pousse le régime sioniste vers l’effondrement, tandis que l’Arrogance mondiale s’affaiblit... Au contraire, la puissance de notre pays et de l’axe de la résistance ne cesse d’augmenter. »
Le général Baqeri a souligné que de nombreux penseurs américains et même des politiciens ont reconnu ce fait et « même le président de ce régime factice a admis à maintes reprises qu’Israël est sur le point de s’effondrer... C’est exactement la promesse qu’avait évoquée notre Leader (Ayatollah Seyyed Ali Khamenei), (en ce sens) qu’ils disparaîtront d’ici 25 ans. »
En février, le président du régime israélien Isaac Herzog a renouvelé ses avertissements sur le danger de la guerre civile, affirmant que Tel-Aviv était au bord de « l’effondrement sociétal et constitutionnel ».
Sa remarque tombait alors que les territoires occupés ont été le théâtre de manifestations massives au cours des 13 dernières semaines consécutives contre un ensemble de « réformes juridiques » controversées et très impopulaires proposées par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Les manifestations ont lieu chaque semaine depuis fin décembre, lorsque le Premier ministre du régime israélien a annoncé son intention de mettre en œuvre les réformes.
Netanyahu affirme que les prétendues réformes visent à redéfinir l’équilibre des pouvoirs entre l’exécutif du régime et le pouvoir judiciaire en empêchant la Cour suprême d’annuler les décisions du premier. Le projet de réforme prévoit également des changements à la composition du comité chargé d’élire les juges.
Les détracteurs de Netanyahu y voient une menace pour l’indépendance de la Cour suprême. Ils accusent également Netanyahu de tenter d’utiliser les réformes pour annuler d’éventuels jugements contre lui, déjà inculpé dans trois affaires de corruption.
Après des semaines de manifestations, parfois violentes, le Premier ministre israélien belliciste a finalement accepté de retarder son plan de réformes judiciaires, sans pour autant convaincre les contestataires de vider la rue.
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