Le Yémen a averti Israël d’une réponse bien lourde de conséquences si jamais ce régime poursuivait son massacre à Gaza.
« Nous sommes prêts à porter le coup le plus dur, le plus douloureux et le plus puissant aux ennemis s'ils continuent leurs crimes contre la nation palestinienne ou s'ils tentent de violer et de nuire à la sécurité et à la souveraineté du Yémen », a déclaré le mercredi 27 décembre le ministre yéménite de la Défense du gouvernement de salut national, le général de division Mohammad al-Atifi.
« Le Yémen dispose de nombreuses options stratégiques et n'hésitera pas à les mettre en œuvre quand il le jugera nécessaire », a déclaré Atifi, s'adressant aux participants à une réunion conjointe des responsables militaires et sécuritaires du pays.
Il a affirmé que toutes les forces de sécurité étaient en état d'alerte pour accomplir leur devoir en coopération et en coordination avec les forces armées du pays.
Les forces yéménites ont mené des attaques de missiles et de drones contre des navires se dirigeant vers les ports israéliens pour soutenir les Palestiniens dans la bande de Gaza déchirée par la guerre et contre des cibles dans les territoires occupés.
Plus de 21 000 personnes, pour la plupart des enfants et des femmes, ont été tuées à Gaza depuis le déclenchement de l’invasion israélienne du territoire assiégé de Gaza. Cette invasion du 7 octobre 2023 faisait suite à l'opération de représailles appelée Tempête d’Al-Aqsa et lancée le même jour par les groupes de résistance à Gaza. Ces derniers ont réagi à une intensification des exactions perpétrées contre les Palestiniens depuis plusieurs mois que cela soit à Gaza ou en Cisjordanie. La liste des exactions est longue : mauvais traitements sur personne, profanation des lieux sacrés musulmans,... ; le tout commis aussi bien par les responsables du régime que par les colons sans vergogne.
Concernant l’opposition du Yémen au génocide israélien dans l’enclave de Gaza, Atifi l’a décrite comme une position morale conforme à toutes les lois humanitaires et internationales.
Les responsables présents à la réunion de mercredi à Sanaa ont, dans le même temps, mis en garde les États-Unis contre la poursuite de leur projet de former une coalition navale ; une coalition menée par Washington, contre les attaques yéménites ciblant les navires israéliens en mer Rouge.
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« Nous mettons en garde les États-Unis contre les conséquences d'une militarisation de la mer Rouge », ont déclaré les dirigeants yéménites.
Le général Atifi a souligné : « Nous avertissons quiconque envisage de faire obstacle à la position ferme de la République du Yémen de soutenir le peuple opprimé palestinien face à l'oppression [du régime israélien] ».
Le général de division Abdul Karim al-Houthi, ministre de l'Intérieur du gouvernement de salut national, a également déclaré : « Toutes les forces de sécurité yéménites sont complètement prêtes à accomplir leur devoir en coopération avec les forces armées du pays pour mettre en œuvre les directives du leader du mouvement d’Ansarallah du Yémen, Abdel-Malek al-Houthi ».
La semaine dernière, le leader d’Ansarallah du Yémen a déclaré que les forces armées du Yémen n’hésiteraient pas à cibler les navires de guerre militaires américains en mer Rouge si Washington et ses alliés menaient des frappes militaires contre le Yémen.
