Lors d'une réunion trilatérale à Pékin, l'Iran, la Chine et l'Arabie saoudite ont discuté des synergies dans divers domaines, se disant préoccupés par la situation actuelle dans la bande de Gaza. Les trois États ont exigé une action urgente pour mettre fin aux atrocités commises par Israël et garantir une aide durable aux Palestiniens dans l'enclave côtière.
Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères, Deng Li, a reçu le vendredi 15 décembre à Pékin, pour la première fois, le vice-ministre iranien des Affaires politiques Ali Bagheri Kani et son homologue saoudien, Waleed ben Abdelkarim El-Khereiji, dans le cadre du comité conjoint des trois pays.
Dans un communiqué, le trio a exprimé son opposition au déplacement forcé des Palestiniens, soulignant également que tout futur accord concernant la Palestine devait reposer sur la volonté de son peuple et qu'un tel texte devait recouvrer son droit à l'établissement d'un État palestinien et à l'autodétermination.
Lors de la réunion, les trois diplomates ont également discuté des progrès des relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran, notamment la réouverture des ambassades respectives à Riyad et à Téhéran.
Ali Bagheri Kani et Waleed ben Abdelkarim El-Khereiji ont salué le rôle influent de la Chine dans le rapprochement de leurs deux pays et ont réaffirmé leur plein engagement en faveur de la mise en œuvre de l’accord de Pékin.
Ils ont par ailleurs convenu de la tenue de la prochaine réunion à Riyad en juin 2024, selon l’agence de presse officielle d’Arabie saoudite (SPA).