Dans une lettre conjointe adressée lundi 11 décembre au chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell, les ministres des Affaires étrangères des trois pays européens, à savoir l’Allemagne, la France, ainsi que l’Italie ont exigé que l’UE prenne « toutes les mesures nécessaires contre le Hamas et ses partisans ».
Solidaires d'Israël, les ministres des Affaires étrangères de ces trois pays européens ont appelé à un « régime de sanctions » contre les dirigeants du Hamas, en ajoutant : « Cela implique un engagement européen plus fort à la fois pour lutter contre les infrastructures et le soutien financier du Hamas, et pour isoler et délégitimer le Hamas au niveau international ».
Ceci intervient alors que l’Union européenne a déjà ajouté à sa liste noire le commandant militaire du Hamas, Mohammed Deif, ainsi que le chef de ce groupe de résistance à Gaza, Yahya Sinwar.
À ce propos, on rappellera qu’en 2023, Washington a imposé des sanctions contre dix membres clés du Hamas basés à Gaza, au Soudan, en Turquie, en Algérie et au Qatar.
Ceci alors que les sondages d’opinion montrent que la plupart des Américains et des Européens soutiennent la fin des atrocités israéliennes, soutenues par l’Occident, dans la bande de Gaza assiégée.
Depuis le début de l'année, les États-Unis et leurs alliés européens ont fourni à Israël des milliers de lots d'armes, même si les détails de cette assistance militaire ont été tenus secrets. Les experts estiment que ces armes sont susceptibles d'être largement utilisées par l'armée israélienne contre les Palestiniens de Gaza.
Étant le plus grand bénéficiaire de l’assistance militaire américaine, le régime israélien a lancé, le 7 octobre, une guerre sanglante contre la bande de Gaza, après que le Hamas a mené son opération surprise Tempête d’Al-Aqsa contre l’entité usurpatrice, en représailles à l’oppression du régime israélien dans les territoires occupés pendant plusieurs décennies.
À ce jour, depuis le début de son agression contre la bande de Gaza, Israël a fait plus de 18 200 martyrs, principalement des femmes et des enfants.
Le ministère palestinien de la Santé déplore le fait qu’il n’existe aucun endroit sûr où se réfugier à Gaza.
Pour montrer leur solidarité avec leurs compatriotes dans la bande assiégée, les Palestiniens de Cisjordanie occupée étaient en grève générale lundi 11 décembre.
Par ailleurs, les Libanais ont également observé une journée de grève pour condamner le récent veto de Washington à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant au cessez-le-feu à Gaza.