Les chars israéliens ont ciblé des zones de la bande de Gaza en violation de la trêve temporaire qui a mis un terme aux agressions sanglantes israéliennes contre la bande de Gaza assiégé.
Des chars israéliens ont tiré, ce mardi 28 novembre, sur le camp de réfugiés Al-Shati, dans le nord de la bande de Gaza, et dans le quartier de Cheikh Radwan à l’intérieur de la ville.
Les attaques ont été perpétrées en violation de la trêve initiale de quatre jours à Gaza entre Israël et le mouvement de la résistance islamique de la Palestine, Hamas, et qui a été prolongée de deux jours supplémentaires lundi.
La prolongation prévoit la libération de 20 prisonniers israéliens et de 60 détenus palestiniens.
Les chars israéliens ciblent des zones de Gaza en violation de la trêve après la prolongation du cessez-le-feu.
Jusqu’à présent, le Hamas a libéré 69 prisonniers, dont 51 Israéliens et 19 d’autres nationalités, en échange de la libération de 150 Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes, principalement des femmes et des enfants.
Le cessez-le-feu a également permis l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza, où plus de 1,7 million de déplacés palestiniens ont un besoin urgent d’un accès sûr et durable à l’eau potable, à la nourriture, aux soins, au carburant et aux médicaments.
Par ailleurs, la chaîne Al-Jazzera a rapporté que l’armée du régime sioniste a pris d’assaut une maison à Toubas dans le nord de la Cisjordanie.
Lors de cet assaut, un jeune Palestinien, Omar Wahdan, du village de Tyasir situé dans la banlieue de la ville de Toubas, a été tué par les militaires sionistes.
Les groupes de résistance ont salué dans un communiqué le rôle de l’Égypte et du Qatar dans l’instauration du cessez-le-feu et ont demandé l’arrêt total de la guerre barbare des sionistes contre Gaza.
« Nous avons vu la violation de la pause temporaire par le régime israélien et nous demandons la fin ces agressions contre les habitants de Gaza », ont-ils ajouté.
Après 48 jours d’intenses affrontements, les groupes de résistance et le régime israélien ont convenu d’une pause humanitaire de quatre jours.
Israël a déclenché la guerre contre Gaza le 7 octobre en réaction à l’opération-surprise du Hamas, baptisée « Tempête d’Al-Aqsa », contre l’entité sioniste en représailles à l’intensification de ses atrocités contre le peuple palestinien.
Depuis le début de l’agression, le régime de Tel-Aviv a tué plus de 15 000 Palestiniens, pour la plupart des femmes et des enfants, et a réduit de vastes pans de Gaza en ruine. 7 000 Palestiniens sont toujours portés disparus sous les décombres.
Israël a également imposé un « siège complet » à Gaza, coupant le carburant, l’électricité, la nourriture et l’eau à plus de deux millions de Palestiniens.