Le régime israélien a libéré un deuxième groupe de 39 prisonniers palestiniens dans le cadre d'un accord d'échange avec le Hamas, alors qu'un cessez-le-feu temporaire plane sur la bande de Gaza assiégée après près de sept semaines de guerre.
Les responsables des prisons du régime israélien ont annoncé tôt dimanche la libération de prisonniers palestiniens et ont diffusé des images de leur retour chez eux et de l'accueil que leur ont réservé les habitants de la ville de Qods-Est, en Cisjordanie occupée.
Le porte-parole du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed al Ansari, avait annoncé avant l'échange que dans la deuxième phase de l'accord, 39 femmes et enfants palestiniens seraient libérés par Israël.
En contrepartie, le Hamas a libéré 13 captifs israéliens, dont six femmes et sept mineurs, et quatre citoyens thaïlandais.
Dans le cadre de l’accord de libération des prisonniers, conclu sous l'égide du Qatar et de l’Égypte, au cours de la trêve de quatre jours à Gaza, au moins 50 prisonniers israéliens devraient être libérés contre 150 prisonniers palestiniens, tous des femmes et des enfants.
Le cessez-le-feu temporaire est entré en vigueur vendredi, après une dernière attaque israélienne qui a coûté la vie à près de 15 000 Palestiniens.
La guerre d'Israël contre la bande de Gaza a commencé le 7 octobre dernier suite à l'opération Tempête d'Al-Aqsa du Hamas contre les territoires occupés.
Vendredi 24 novembre, le Hamas et le régime d'Israël ont mis en application la première phase de leur accord sur la libération des prisonniers. 39 femmes et enfants palestiniens ont été libérés de la prison israélienne d'Ofer, en Cisjordanie occupée, en échange de 13 femmes et enfants israéliens, dont certains ont la double nationalité, 10 captifs thaïlandais et un Philippin.
La deuxième phase s'est déroulée avec plusieurs heures de retard, dû, selon le Hamas, à la violation des termes de l'accord par le régime israélien.
Selon les Brigades al-Qassam, la branche militaire du Hamas, ce retard est dû au non-respect d'Israël de ses engagements sur la facilitation de l'acheminement de l'aide humanitaire et du carburant dans la bande Gaza ainsi que l'arrêt des tirs.