Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a rejeté les allégations inclues dans le communiqué conjoint des ministres des Affaires étrangères du G7 et celui des ministres des Affaires étrangères et de la Défense du Japon et de la Grande-Bretagne, tenue en marge de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Tokyo, portant des accusations contre la RII.
« Les ministres du G7 devraient assument leur responsabilité internationale, notamment en condamnant les actions de l'entité sioniste », a dit le diplomate iranien, « On s’attendait que le G7 mette fin à son soutien aux crimes de guerre et au génocide à Gaza et fasse des efforts pour y mettre un terme immédiatement et sans condition et lever le siège de Gaza ».
Kanaani a rejeté les accusations selon lesquelles le soutien de l'Iran au Mouvement de résistance palestinien Hamas et au Hezbollah aurait déstabilisé la région, les qualifiant de « fausses et ridicules ».
« Depuis le début de la crise actuelle à Gaza, la République islamique d'Iran a déployé des efforts inlassables pour mettre fin aux attaques militaires lancées par l'entité sioniste contre la bande de Gaza et sauver la vie des Palestiniens sans défense, et ces efforts se poursuivent toujours. »
« L'occupation de la terre de la nation palestinienne, le massacre et le génocide des habitants et des propriétaires de la Palestine, la destruction des maisons et des fermes, des lieux religieux et islamiques, des hôpitaux et des centres médicaux, l'infanticide, l'arrestation et la torture d'hommes et de femmes et même d'enfants, l'humiliation et des centaines d'autres actes de violation des droits de l'homme ne sont qu'une seule partie des crimes que le régime d'occupation Qods a commis à l’encontre du peuple opprimé de la Palestine. Ses exactions se poursuivent toujours » a-t-il dénoncé.
« Les preuves historiques et les expériences actuelles montrent que la présence militaire de pays étrangers dans la région a été l’un des facteurs les plus importants dans la création de l’insécurité et de l’instabilité dans la région », a-t-il précisé, réitérant la politique immuable de la RII qui prône l'établissement de la stabilité et la garantie de la sécurité dans la région.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a par ailleurs qualifié de sans fondement et sans valeur les allégations contre l'Iran concernant la guerre en Ukraine, le programme de missiles, les drones, les acteurs non étatiques, la sécurité maritime et les voies navigables.
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« Comme nous l'avons annoncé à plusieurs reprises, les armes nucléaires n'ont pas leur place dans la doctrine militaire de la République islamique d'Iran. Notre programme nucléaire est entièrement pacifique et nous avons rempli toutes nos obligations à cet égard. L'Agence internationale de l'énergie atomique l’a confirmé à plusieurs reprises », a-t-il réitéré.
Les droits de l'homme dans l’Ordre de la République islamique d'Iran et la Constitution jouissent d’un statut religieux, moral et humanitaire élevé. Il vaudrait mieux que les gouvernements qui conseillent à l'Iran de respecter les droits de l'homme, fassent leur propre bilan dans ce domaine et mettent fin à la honte de soutenir le meurtre des enfants par l'entité sioniste, a-t-il ajouté.
Les pays membres du G7 et de l'Union européenne ont porté des accusations contre l'Iran dans un communiqué lors de leur réunion tenue mercredi 8 novembre à Tokyo. Ils ont appelé les autorités iraniennes à cesser leur soutien au Hamas et au Hezbollah dans le cadre de la guerre dans la bande de Gaza.
Ils ont aussi souligné la nécessité cruciale pour l'Iran de s'abstenir de fournir une assistance au Hamas et d'arrêter de prendre des mesures susceptibles de déstabiliser davantage l’Asie de l’Ouest. L’Iran devrait user de son influence au sein de ces groupes pour mitiger les tensions régionales, ont-ils estimé.