Alors que la guerre israélienne contre Gaza fait rage et a déjà coûté la vie à des milliers de Palestiniens, les États-Unis ne tracent toujours pas de lignes rouges pour Israël.
Le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, John Kirby, avait le 28 octobre dernier lors d’un point de presse que la Maison-Blanche « ne trace pas de lignes rouges pour Israël », laissant entendre qu'elle pourrait laisser Tel-Aviv agir à Gaza. Interrogé sur le fait que les États-Unis avaient été avertis ou non à l'avance des opérations terrestres « étendues » dans l'enclave palestinienne, il n’avait donné aucun détail sur les échanges avec les autorités israéliennes.
Ce mardi, lors d'un nouveau point de presse, à une question sur s’il est vrai que le gouvernement américain n'a pas de lignes rouges, John Kirby a répondu : « C'est toujours le cas ». « Il est également vrai que les frappes aériennes se poursuivent, et il est également vrai que des civils continuent d’être massacrés à cause de ces frappes aériennes. »
Ces affirmations interviennent au 32e jour d’une guerre génocidaire menée par le régime israélien contre la bande de Gaza assiégée.
A lire: L’ONU appelle à un cessez-le-feu immédiat à Gaza
Selon le ministère palestinien de la Santé, le bilan des bombardements aveugles de l'aviation israélienne a dépassé les 10 300 personnes, dont plus de 6 500 enfants et femmes.
Interrogé sur la possibilité de suspendre ou de réduire leur aide à Israël compte tenu du nombre croissant de victimes, Kirby a dit : « Nous allons nous assurer qu'ils continuent à avoir ce dont ils ont besoin. »
Les États-Unis, le plus grand et le plus ancien allié d’Israël, ont fourni au régime israélien des milliers d’armes depuis le début des attaques israéliennes sur Gaza.
Jeudi, la Chambre des représentants américaine a adopté un programme d'assistance militaire autonome de 14,3 milliards de dollars pour Israël. Cependant, le projet de loi n'a pas encore été approuvé par le Sénat.
Washington, qui soutient les actions du régime de Tel-Aviv contre Gaza comme étant de la « légitime défense », a opposé son veto aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies qui appellent le régime occupant à cesser son agression.
