Le régime d'Israël a mené lundi matin de violents raids sur Gaza, causant la mort d'au moins 25 Palestiniens. Selon l’agence Anadolu, les avions de combat israéliens ont bombardé Gaza cent fois en moins d'une heure.
Les médias palestiniens rapportent que ces attaques aériennes ont fait au moins 10 morts dans la région d'al-Zawayed au centre de Gaza et 15 morts dans le quartier de Tal al-Sultan à l'ouest de Rafah.
Le troisième étage de l’hôpital pour enfants al-Rantisi et un logement dans le centre de Jabalia dans le nord du Gaza ont été ciblés.
Qalibu dans le nord du Gaza, la ville de Khan Younès, plusieurs quartiers peuplés dans les camps d'al-Shati et de Jabalia ont également été bombardés.
Le Hamas a mené le 7 octobre dernier une opération surprise baptisée « Tempête d’Al- Aqsa » dans les territoires occupées par le régime israélien, après quoi ce dernier a imposé un blocus total à la bande de Gaza et entamé une guerre dévastatrice contre l'enclave palestinienne.
Bien qu'Israël n'épargne pas les zones civiles, certains pays occidentaux lui ont exprimé leur soutien.
Par ailleurs, une enquête menée par l'ONG Amnesty international accuse les forces armées israéliennes d'avoir utilisé du phosphore blanc lors d'offensives au Sud du Liban, le 16 octobre. Quelles preuves sont apportées ? Le Crisis evidence lab d'Amnesty international a vérifié des vidéos et des photos montrant l'utilisation d'obus fumigènes au phosphore blanc au-dessus du port de la ville de Gaza et de deux zones rurales le long de la frontière israélo-libanaise.
En outre, les autorités palestiniennes affirment que l'armée israélienne a utilisé des munitions interdites, y compris des bombes contenant du phosphore blanc très dangereux, dans ses attaques contre des civils dans l'enclave assiégée de la bande de Gaza.
Le porte-parole du ministère de l’Intérieur palestinien, Iyad al-Bazm, a confirmé ces accusations. Israël mène une politique délibérée consistant à cibler les civils pour les faire sortir de l'enclave.
« Un grand nombre de crimes commis par le régime à Gaza sont sous-estimés en raison des difficultés et des menaces qui pèsent sur les journalistes basés dans l'enclave », a-t-il indiqué.
Dimanche 5 novembre, les autorités sanitaires de Gaza ont annoncé que le nombre de personnes tuées en presque un mois avait atteint 9 770, dont 4 800 enfants. Plus de 27 000 personnes ont été blessées ou disparues depuis le début du conflit.
