La frappe israélienne sur un hôpital de Gaza a suscité de nombreuses condamnations, et des manifestations se multiplient dans le monde depuis mardi soir.
Plus de 600 personnes, selon le ministère de la Santé de Gaza, ont trouvé la mort le mardi 17 octobre suite à la frappe aérienne israélienne contre l’hôpital baptiste al-Ahli dans la ville de Gaza. Des milliers de Palestiniens étaient présents dans les locaux de ce centre de soin lorsque l'attaque a eu lieu.
De nombreux dirigeants mondiaux ont vivement condamné ce massacre. Les grandes villes du monde sont également devenues le théâtre de manifestations de colère contre les attaques aveugles du régime de Tel-Aviv contre le territoire palestinien.
« Pas en notre nom »
Mercredi, des centaines de manifestants ont occupé un bâtiment du congrès américain, exhortant les législateurs et le gouvernement du président Joe Biden à faire pression en faveur d'un cessez-le-feu à Gaza.
BREAKING: Jewish protesters for a #FreePalestine flood rotunda of Canon Building demanding CeaseFire chanting NOT IN OUR NAME!”
— #StopCopCity (@ChuckModi1) October 18, 2023
Stop #Gazagenocide pic.twitter.com/XopVI1yEfq
Vêtus de T-shirts noirs sur lesquels étaient libellés « Les Juifs disent un cessez-le-feu maintenant » et « Pas en notre nom », les militants étaient assis par terre dans la rotonde du bâtiment de Cannon House et brandissaient de grandes banderoles sur lesquelles on pouvait lire « Cessez-le-feu » et « Laissez Gaza vivre ».
La police du Capitole a déclaré que les manifestations n'étaient pas autorisées à l'intérieur du bâtiment et que plusieurs manifestants avaient été arrêtés.
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Cette manifestation avait été organisée par la Voix juive pour la paix, une organisation antisioniste.
Avant le sit-in, des centaines de personnes avaient convergé vers le National Mall, près du Capitole, exhortant le gouvernement Biden à appeler à un cessez-le-feu.
« Arrêtez le génocide ! »
Les étudiants et les enseignants de la City University of New York (CUNY) se sont également donné rendez-vous pour un rassemblement pro-palestinien près de l'Empire State Building, sur la 34ème rue et la 5ème avenue à Manhattan.
Les manifestants portaient des pancartes sur lesquelles étaient libellées « Stop au génocide ! » et « Stop à l'aide américaine à Israël » et ils scandaient des slogans tels que « Palestine libre, libre ».
En Italie, des partisans pro-palestiniens ont organisé une veillée sur la Piazza della Repubblica à Rome, pour protester contre l’agression du régime israélien menée sur Gaza.
À Berlin, plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés en soutien aux Palestiniens, scandant « Palestine libre » et « Stop au génocide », devant le bâtiment du ministère des Affaires étrangères, avant d'être dispersés par la police.
Au Liban, le mouvement de résistance, Hezbollah a organisé une manifestation en solidarité avec les Gazaouïs dans la banlieue sud de Beyrouth.
Des rassemblements pro-palestiniens ont également eu lieu devant les consulats israélien et américain à Istanbul en Turquie.
« Allaho Akbar. (Le Dieu est le plus grand) Ils ne sont pas seuls, nous sommes avec eux », déclare Ebru Demir, 37 ans, mère de deux enfants.
« Les Palestiniens ne sont pas seulement des chiffres. Il est temps pour vous de réveiller l'Europe ; ne nous apprenez pas les droits de l'homme », affirme Mahmoud Atif, un étudiant égyptien de 19 ans.
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À La Havane, quelque 300 Cubains et Palestiniens ont condamné l'attaque contre l'hôpital al-Ahli lors d'un rassemblement de soutien à Gaza dans la capitale cubaine.
Les Jordaniens se sont rassemblés dans les rues d'Amman pour soutenir les Palestiniens.
De nombreux manifestants ont tenté de prendre d'assaut l'ambassade israélienne à Amman après l'attaque meurtrière contre l'hôpital de Gaza.
