Au cours des dernières heures, l’aviation du régime sioniste a violemment frappé divers secteurs de la bande de Gaza.
Des sources médicales à Gaza ont annoncé qu’au moins 120 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés au cours des deux trois dernières heures à la suite des frappes aériennes du régime sioniste.
Les médias palestiniens ont fait part de la découverte de 10 corps qui ont été tué dans le bombardement d’une maison d’habitation à Khan Younès, située au sud de la bande de Gaza.
L’armée israélienne a intensifié ses bombardements sur les zones résidentielles de la bande de Gaza.#Israel #Hamas #Gaza pic.twitter.com/cN1yhqAJR3
— Français Press TV (@PressTVFrench) October 13, 2023
L’armée israélienne a ordonné l’évacuation sous vingt-quatre heures vers le sud de plus d’un million d’habitants du nord de la bande de Gaza, a rapporté l’Organisation des Nations unies (ONU), vendredi matin 13 octobre.
Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, a averti qu’une évacuation d’une telle ampleur concernerait 1,1 million de personnes et était « impossible sans provoquer des conséquences humanitaires dévastatrices ». Dans ces circonstances, « les Nations unies appellent fortement à ce que cet ordre, s’il est confirmé, soit annulé pour empêcher de transformer ce qui est déjà une tragédie en une situation calamiteuse », a-t-il insisté.
De son côté, le ministère palestinien de la Santé à Gaza a annoncé jeudi soir que le bilan des victimes palestiniennes s’était alourdi à 1 537 morts, dont 500 enfants et 276 femmes, et 6 612 blessés suite aux raids israéliens continus sur la bande de Gaza pour le sixième jour consécutif.
La Résistance palestinienne a revendiqué avoir tiré plus de 5 000 roquettes sur des positions israéliennes, le tout en l’espace de 20 minutes, soit 250 missiles par minute. Outre les tirs de roquettes, le Hamas a attaqué simultanément les cibles des sionistes avec des drones et des commandos en parapente motorisé ce qui a mis le régime israélien dans une situation plus vulnérable que jamais.
L'ampleur des destructions à la bande de Gaza après les frappes aériennes d'Israël.#Israel #Hamas #Gaza pic.twitter.com/rjO3qGbND3
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Les hôpitaux de la bande de Gaza sont à un point de rupture, prévient l’OMS
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) prévient que le système de santé dans la bande de Gaza est à un point de rupture. Le temps presse pour éviter une catastrophe humanitaire si le carburant et les fournitures sanitaires et humanitaires vitales ne peuvent pas être livrés d’urgence à la bande de Gaza au milieu d’un blocus complet imposé par le régime israélien.
Alors que les blessures et les décès continuent d’augmenter en raison des frappes aériennes en cours contre la bande de Gaza, de graves pénuries de fournitures médicales aggravent la crise, limitant la capacité de réponse des hôpitaux déjà surchargés pour soigner les malades et les blessés.
La situation a également gravement perturbé la fourniture de services de santé essentiels, notamment les soins obstétricaux, la prise en charge des maladies non transmissibles telles que le cancer et les maladies cardiaques, ainsi que le traitement des infections courantes, car tous les établissements de santé sont contraints de donner la priorité aux soins d’urgence vitaux.
L’accès des équipes médicales d’urgence sur le terrain est gravement entravé par les dégâts causés aux infrastructures. L’OMS a recensé 34 attaques contre les soins de santé à Gaza depuis samedi dernier, qui ont entraîné la mort de 11 agents de santé en service, 16 blessés et des dommages à 19 établissements de santé et 20 ambulances.
Le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a déclaré vendredi que le nombre de Palestiniens déplacés à Gaza s’était élevé à plus de 423 000 dans un contexte d’intensification des combats. Selon un communiqué publié par OCHA, jeudi soir, ce chiffre avait augmenté à 84 444 personnes pour atteindre 423 378.
L’agence des Nations unies a indiqué que les deux tiers des personnes déplacées se réfugient dans les écoles de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Les forces israéliennes ont lancé une campagne militaire sanglante et barbare contre la bande de Gaza à la suite de l’opération de Tempête d’Al-Aqsa de Résistance palestinienne contre les territoires occupés.
L’opération de la Tempête d’Al-Aqsa est une attaque surprise sur plusieurs fronts qui comprenait simultanément un barrage de tirs de roquettes et des infiltrations dans les territoires occupés par voie terrestre, maritime et aérienne. Le Hamas a souligné que l’attaque était une riposte à la prise d’assaut de la mosquée Al-Aqsa à Qods occupée et à la violence croissante des colons israéliens contre les Palestiniens.
