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Irak : le Premier ministre souligne « n’avoir pas besoin » des troupes étrangères

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des soldats américains à Bagdad, le 1er janvier 2020. © Reuters

Le Premier ministre irakien Mohammed Chia al-Soudani, interrogé jeudi en marge de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies à New-York par Bloomberg, a souligné que son pays restait opposé à la présence de forces étrangères sur le territoire irakien.

« Notre position officielle est claire : il n'y a pas besoin de forces de combat étrangères en Irak. Nous disposons de services de sécurité capables de maintenir l'ordre », a-t-il réitéré.

Lors d'une réunion avec plusieurs dirigeants de l'armée irakienne le 15 août dernier, le Premier ministre avait salué les sacrifices dont ont fait preuve les forces militaires irakiennes dans la lutte contre le terrorisme, soulignant que l'Irak « n'avait plus besoin de la présence de forces de combat étrangères sur son sol ».

Les États-Unis ont envahi l'Irak le 20 mars 2003, avec pour prétexte la possession d'armes de destruction massive par l'ancien dictateur Saddam Hussein. Cette invasion a entraîné la mort et la blessure de nombreuses personnes, le déplacement de millions d'autres et des pertes matérielles estimées à plusieurs milliards de dollars, plongeant le pays dans un chaos et des violences qui ont atteint leur paroxysme entre 2006 et 2007.

Les États-Unis et de nombreux alliés ont relancé une campagne militaire contre l’Irak en 2014 sous le prétexte de combattre le groupe terroriste Daech.

Portant, Daech était apparu plus tôt en Irak et en Syrie voisine, alors que Washington était à court d’excuses pour étendre son ingérence dans la région de l’Asie de l’Ouest ou pour l’élargir à grande échelle.

A lire: Les forces irakiennes reprennent le contrôle des frontières et éliminent les terroristes anti-iraniens

En 2021, l'armée américaine a annoncé la fin de sa mission de combat en Irak, laissant toutefois quelque 2 500 GI dans le pays en tant que conseillers présumés, et ce, malgré la défaite décisive infligée par Bagdad et ses alliés au groupe terroriste Daech en 2017.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV