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Les tactiques d'intimidation contre l'Iran ne mèneront nulle part (Président Raïssi)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Ebrahim Raïssi.

« Utiliser un langage d’intimidation par les outils de sanctions et de menaces contre la nation iranienne au lieu d’opter pour le langage de la logique n’est pas un instrument utile », a déclaré mardi Ebrahim Raïssi lors d’une rencontre à New York avec des représentants de groupes de réflexion politiques américains.

Dans une autre partie de ses déclarations, Raïssi a souligné que la République islamique n’a jamais quitté la table des négociations parce qu’elle a une logique claire et ferme dans ses approches et ses actions, avant d’indiquer : « Les avoirs iraniens libérés en Corée du Sud étaient un droit de l’Iran et il revient aux États-Unis d’expliquer pourquoi ils ont si cruellement privé la nation iranienne de son droit ».

Il parlait des fonds qui ont été enfin débloqués hier lundi 18 septembre dans le cadre d’un accord d’échange de prisonniers entre l’Iran et les États-Unis, négocié par le Qatar.

Le président Raïssi a déclaré que l’Iran continuerait à juger les États-Unis sur la base de leurs actions pratiques et non sur leurs mots et paroles.

« Jusqu’à présent, le comportement américain n’a pas réussi à gagner la confiance de la République islamique », a-t-il déploré, ajoutant que ce qui pourrait amener l’Iran à faire confiance aux États-Unis, c’est « un changement dans le comportement d’intimidation de Washington » et le « respect par ce pays de ses engagements pris dans le cadre des accords internationaux à l’égard de l’Iran ».

Le président iranien se trouve à New York pour assister à la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies (AGNU). Il devrait prononcer un discours lors du sommet plus tard mardi.

Depuis son arrivée aux États-Unis lundi, le président iranien a assisté à des réunions avec des journalistes, des personnalités religieuses et d’autres groupes dans le cadre d’une campagne visant à élucider la politique du gouvernement iranien.

Entretiens avec les homologues kazakh et algérien

Lors d’une rencontre lundi avec son homologue croate Zoran Milanovic en marge de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, le président iranien a déclaré que l’Iran avait fait de grands progrès malgré les sanctions.

« Malgré les tentatives de certains pays occidentaux d’imposer leurs intérêts et leurs valeurs à d’autres pays du monde, la République islamique d’Iran a réussi à transformer les sanctions et les pressions en opportunités et a réalisé des progrès significatifs dans différents domaines, notamment celui de la technologie », s’est-il félicité.

Ailleurs dans ses remarques, il a déclaré que l’Iran avait réalisé des progrès significatifs dans les domaines de l’agriculture, de l’industrie et de la médecine grâce à son programme nucléaire pacifique et civile, notant que « nous avons réussi à traiter un million de patients avec des produits radiopharmaceutiques l’année dernière ».

« Pourquoi les États unis et les pays européens qui possèdent des arsenaux nucléaires empêchent-ils d’autres pays de bénéficier de l’énergie nucléaire », s’interroge M.Raissi.

Il a également salué la position constructive et indépendante adoptée par le gouvernement croate envers l’Iran avant d’exprimer l’intérêt de Téhéran à développer ses relations politiques, économiques et commerciales avec la Croatie.

Lundi toujours, Ebrahim Raïssi a rencontré le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev au cours duquel les deux parties ont appelé à accélérer la mise en œuvre complète des accords bilatéraux, y compris les accords économiques et commerciaux.

Il a déclaré que le fait que les deux pays soient limitrophes de la Caspienne et membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) ouvre la voie à l’expansion des relations bilatérales.

Il a en outre noté que le renforcement des liens commerciaux entre les deux pays par voie maritime ou ferroviaire « servit les intérêts des deux nations ainsi que ceux des pays de la région », ajoutant que « des mesures efficaces doivent être prises pour accélérer la réalisation de cet objectif ».

Pour sa part, Tokaïev, qui s’est rendu à Téhéran en juin à l’invitation de Raïssi, a souligné que l’Iran était un partenaire stratégique et un ami proche du Kazakhstan.

Les deux parties ont supervisé à l’époque la signature de plusieurs documents de coopération dans les domaines des transports, de l’énergie et du tourisme, entre autres domaines.

Le président Raïssi a également rencontré son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, appréciant le soutien du pays africain au peuple opprimé de la Palestine et la position ferme d’Alger qui s’est contré au statut d’observateur d’Israël au sein de l’Union africaine.

Raïssi a déclaré que l’Iran n’avait aucun problème à élargir ses relations avec les pays voisins, affirmant que l’ingérence des pays occidentaux, en particulier des États-Unis, était la cause de la perturbation des relations entre les pays de la région.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV