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L'Iran est prêt à des négociations basées sur le "Document de septembre" (MAE iranien)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.

Le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a exprimé la volonté de la République islamique de négocier le projet d’accord de l’année dernière visant à sauver l’accord nucléaire de 2015, également connu sous le nom de Plan d’action global commun (PGAC), et à lever les sanctions américaines illégales.

Hossein Amir-Abdollahian a fait ces remarques lors d’un séminaire auquel ont participé mardi un groupe de professeurs de sciences politiques et de relations internationales à l’Institut d’études politiques et internationales du ministère des Affaires étrangères à Téhéran.

Amir-Abdollahian a souligné les efforts de l’administration actuelle pour neutraliser les sanctions occidentales contre la République islamique tout en gardant la porte ouverte pour des négociations visant à lever les sanctions illégales américaines contre l’Iran.

« La République islamique d’Iran est prête à négocier le projet de document de septembre pour la réalisation des droits de la nation iranienne et la levée des sanctions, tout en maintenant ses lignes rouges », a-t-il ajouté.

« Nous n’en sommes pas au point d’un accord temporaire aujourd’hui, et ce qui s’est passé, c’est la reprise avec dignité des avoirs de la nation iranienne deux fois, l’une à l’Angleterre et ensuite à la Corée du Sud », a déclaré le ministre des Affaires étrangères à propos de la décision américaine de libérer les actifs iraniens précédemment gelés en Corée du Sud.

Amir-Abdollahian a également souligné la coopération croissante de l’Iran avec les organisations régionales et internationales, déclarant : « L’adhésion de la République islamique d’Iran à l’Organisation de coopération de Shanghai et aux BRICS est une étape importante qui témoigne du statut élevé et des capacités de la République islamique parmi les économies émergentes du monde. »

Concernant le document de septembre, le ministre des Affaires étrangères a récemment déclaré que les négociations liées au PGAC étaient sur le point de se conclure en septembre 2022, ajoutant qu’il existait toujours un “document de septembre” sur lequel l’Iran et d’autres parties se sont mis d’accord lors des négociations.

L’accord sur le nucléaire de juillet 2015 a été signé par l’Iran et les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies (États-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne et France) plus Allemagne.

Cela a permis un allègement limité des sanctions contre la République islamique d’Iran qui, à son tour, s’est portée volontaire pour modifier certains aspects de son projet nucléaire.

Les États-Unis ont cependant quitté l’accord en 2018 dans le cadre de la politique dite de “pression maximale” de l’ancien président Donald Trump, rétablissant toutes les sanctions que l’accord avait levées.

Les alliés des États-Unis dans l’accord (la France, la Grande-Bretagne et l’Allemagne) ont ensuite cédé sous la pression de Washington en se conformant à la ligne des sanctions et en suspendant leurs activités commerciales avec Téhéran.

Les négociations pour relancer l’accord ont débuté en avril 2021. Les pourparlers sont cependant au point mort face au refus de Washington d’offrir des garanties qu’il n’abrogerait plus l’accord.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV