Des inquiétudes concernant des problèmes de main-d’œuvre toujours non résolus dans les installations australiennes d’exportation du gaz naturel liquéfié (GNL) ainsi que la maintenance planifiée réduisant les livraisons de gaz par gazoduc norvégien vers l’Europe ont fait grimper les prix du gaz naturel aux États-Unis et en Europe, selon le site Web Oil Price.
Lundi matin, le prix du gaz naturel aux États-Unis était en hausse de 2,6%.
Dans le cadre des contrats à terme du hub néerlandais TTF, référence pour le commerce du gaz en Europe, les prix ont augmenté de 1,9% et atteint 35,08 dollars (32,65 euros) par mégawatt (MWh).
Après que les opérateurs norvégiens ont interrompu samedi l’approvisionnement du champ gazier géant de Troll en raison d’une maintenance régulière, et ont déclaré que la maintenance était également en cours dans les champs livrant du gaz vers le réseau Segal au Royaume-Uni, les prix du gaz européen ont augmenté de 4% au début des négociations.
La baisse de l’approvisionnement en provenance de Norvège, qui a remplacé la Russie comme étant le principal fournisseur de gaz de l’Europe, a fait grimper les prix européens, ainsi que les problèmes toujours non résolus entre les syndicats et Chevron, deuxième compagnie pétrolière des États-Unis, concernant les installations australiennes de GNL.
À la fin de la semaine dernière, le syndicat des travailleurs australiens a conclu un accord de principe avec Woodside Energy, compagnie pétrolière basée en Australie, sur les salaires et les conditions de travail, ce qui a permis d’éviter une grève dans les installations de North West Shelf de Woodside. Cela a fait chuter les prix du gaz européen jeudi.
Cependant, il y a toujours le risque de grève dans les installations de Chevron aux États-Unis. Lundi, les travailleurs ont voté pour permettre à leurs syndicats de déclencher des grèves si nécessaire. Les syndicats doivent déposer un préavis de sept jours avant le mouvement.
Dans ce droit fil, les représentants de Chevron ont déclaré à Reuters que l’entreprise poursuivait les négociations afin d’atteindre un bon résultat tant pour les travailleurs que pour l’entreprise.
Pendant ce temps, les importations européennes de GNL ont chuté de 18% la semaine dernière, avec davantage d’expéditions vers l’Asie, selon les données de l’entreprise de Kpler.