À la suite de rapports faisant état des agissements suspicieux des militaires américains à Aïn al-Assad, une délégation de responsables de la sécurité s'est rendue sur la base militaire dans l'ouest de la province d'Anbar, le samedi 26 août.
En effet, ces derniers jours, de nombreuses nouvelles ont été publiées sur les mouvements militaires suspects des États-Unis à l'ouest de l'Irak et aux frontières communes avec la Syrie.
La délégation dirigée par le général de division Abdul Amir Yarallah, chef de l'état-major général de l'armée irakienne a visité ce samedi matin, 26 août, la base militaire d’Aïn al-Assad. Accompagnait également ce haut responsable, le général de division Qais Al Mohammadawi, commandant adjoint du quartier général des opérations conjointes irakiennes.
La base aérienne d’Aïn al-Assad est située dans le district d'al-Baghdadi de la ville de Hit, située à l'ouest d'al-Anbar, qui reste toujours la scène du trafic suspect de convois américains transportant du matériel et des armes, des véhicules militaires et du matériel logistique.
Il y a quelques jours, un responsable irakien a fait état de mouvements suspects des soldats américains aux frontières communes de la Syrie et de l'Irak et a annoncé qu'un groupe de forces américaines était stationné près du poste frontière d'al-Qaim, à l'ouest d'al-Anbar.
Auparavant, une source de sécurité, citant des sources présentes à la base aérienne irakienne d’Aïn al-Assad avait déclaré aux médias que les Américains envisageaient de fermer la bande frontalière avec la Syrie à l'ouest d'al-Anbar, mais que le motif de cette action n'était pas encore connu.
Il y a quelques mois, Abdullah al-Jughaifi, secrétaire général du parti « Ahrar al-Furat » de la province d'al-Anbar, annonçait qu'un « grand désastre » s'était produit et que les Américains y achetaient, sans aucune entrave, des terres appartenant aux tribus irakiennes dans l'objectif d’expansion d'Aïn al-Assad.