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Guerre en Ukraine : l'ancien président français souligne que l'Ukraine doit rester "neutre"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Nicolas Sarkozy, ancien président français. © AFP

Sur le plateau de TF1, Nicolas Sarkozy, ancien président français, est revenu sur les grands thèmes de l’actualité, et plus particulièrement sur le sujet brûlant de la guerre en Ukraine soulignant que l’Ukraine devrait rester « neutre » et s’abstenir de rejoindre l’UE et l’OTAN.

La volonté occidentale d’intégrer l’Ukraine à l’OTAN ne peut que conduire à une escalade du conflit avec la Russie, a déclaré l’ancien président français Nicolas Sarkozy, exprimant ses doutes sur le fait que les parties opposées dans l’impasse aient utilisé tous les outils à leur disposition pour parvenir à la paix.

« Ce n’est pas la solution. La solution est de discuter, que des gens raisonnables s’assoient autour de la table, que nous donnions à l’Ukraine des garanties de sécurité et que nous engageions une discussion pour voir au moins si nous pouvons nous en sortir autrement qu’en anéantissant soit l’Ukraine, soit la Russie », a-t-il dit.

La victoire dans le conflit peut être obtenue soit en détruisant un ennemi, soit en trouvant un compromis, selon l’ancien président français, qui a appelé l’Occident à « arrêter de parler d’achat d’avions, de munitions, de chars ».

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Il a ajouté que la communauté internationale doit trouver une solution qui préserve les intérêts de l’Ukraine, estimant que le « monde et l’Europe dansent au bord d’un volcan », une situation qui peut devenir incontrôlable à tout moment.

« Il y a eu suffisamment de morts, et il me semble que la voie de la diplomatie et de la discussion n’a pas été utilisée jusqu’au bout et qu’il convient désormais de l’emprunter », a-t-il stipulé.

La semaine dernière, Sarkozy avait déclaré qu’en dépit de l’impasse actuelle, la Russie serait toujours le voisin de l’Europe, suggérant que l’Ukraine « doit rester » un pont entre l’ouest et l’est.

Il a également déclaré que tout compromis avec Moscou impliquerait la reconnaissance de la Crimée comme faisant partie de la Russie.

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Ses commentaires ont cependant suscité l’indignation de Kiev, Mikhaïlo Podolyak, collaborateur du président ukrainien Vladimir Zelensky, qualifiant la proposition de « criminelle » et accusant Sarkozy de complicité dans l’organisation du génocide et de la guerre.

Moscou a déclaré à plusieurs reprises qu’elle était ouverte aux négociations avec Kiev. L’année dernière, cependant, Zelensky a signé un décret interdisant toute négociation avec les dirigeants russes actuels.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV