Le bloc des cinq grandes économies émergentes, connu sous le nom de BRICS, tient son sommet annuel dans la ville sud-africaine de Johannesburg.
Le président sud-africain a reçu ses homologues chinois et brésilien, le Premier ministre indien, le ministre russe des Affaires étrangères ainsi qu'une cinquantaine de dirigeants d'autres pays.
Les BRICS prévoient d'accorder de nouvelles adhésions au cours d'un sommet de trois jours, alors que plus de 40 pays ont exprimé leur intérêt à rejoindre le bloc. Parmi eux se trouve l’Iran, qui a demandé son adhésion l’année dernière. Le président iranien Ebrahim Raïssi est invité au rassemblement qui se tient à Johannesburg.
L'Afrique du Sud assure actuellement la présidence tournante du groupe, qui représente 40 pour cent de la population mondiale sur trois continents. Les économies de ses membres représentent également un quart du PIB mondial.
Le 8 août, une conférence intitulée « L'Iran et les BRICS : perspectives de partenariat et de coopération » s'est tenue à l'Institut d'études politiques et internationales de Téhéran, qui a connu une forte participation.
S'exprimant lors de la réunion, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des Affaires économiques a déclaré que le pays était prêt à développer et à élargir ses relations avec le groupe des BRICS malgré les sanctions et autres pressions.
Il a déclaré que l'Iran, en tant que protagoniste clé du nouvel ordre mondial, accueille favorablement le multilatéralisme sur la scène mondiale.
Arnaud Develay, juriste et Jean-Maxime Corneille, expert politique, s'expriment sur ce sujet.