« Dmitri Medvedev, vice-président du Conseil de sécurité russe, a écrit sur Telegram que la guerre en Ukraine est un affrontement vital et un combat garantissant l’existence de ce pays », a écrit Russia Today.
« La Russie doit anéantir le gouvernement ukrainien qui est de nature terroriste et veiller à ce que “cette saleté” ne se reproduise plus jamais », a-t-il déclaré.
Il a poursuivi : « Si la guerre en Ukraine dure des années voire des décennies, nous l’acceptons malgré nous. Nous n’avons pas d’autre choix ; soit nous détruisons leur régime politique hostile, soit l’Occident finira par démembrer la Russie. Et dans ce cas il périra avec nous. Personne n’a besoin de ça. »
« La déclaration de Medvedev fait probablement référence à une guerre nucléaire à grande échelle », a écrit Russia Today.
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« Par conséquent, le seul moyen est l’élimination complète de la machine d’État d’un pays hostile et des garanties absolues de loyauté pour l’avenir. Cela n’arrivera qu’à travers le contrôle de la Russie sur tout ce qui se passe ou se passera dans les territoires ukrainiens et nous y parviendrons », a précisé Medvedev.
Medvedev a déclaré que pour l’Occident, la guerre en Ukraine est une « guerre étrange », que leur soutien à l’Ukraine ne peut pas durer éternellement, et que l’Occident se dirige vers l’échec avec une telle approche.
Des responsables américains ont déclaré à Politico qu’ils pourraient avoir « raté une fenêtre » à faire pression pour des pourparlers de paix entre la Russie et l’Ukraine. S’exprimant de manière anonyme, ils ont reconnu que le président de l’état-major interarmées Mark Milley « avait raison » lorsqu’il a prononcé une sombre déclaration sur les chances de victoire de Kiev l’année dernière.
Malgré l’afflux d’équipements de pointe que l’Occident a fournis à Kiev, ce pays n’a pas été en mesure de remporter des succès significatifs contre la Russie dans les contre-attaques et a subi de lourdes pertes et dégâts.
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Selon les dernières statistiques du ministère russe de la Défense, après plus de deux mois de contre-attaques ukrainiennes contre les forces russes, Kiev n’a pu reprendre que quelques villages de la région « Zaporijjia », en perdant au moins 43 000 hommes et quelque cinq mille engins militaires.
