Des dizaines de milliers de manifestants se sont rassemblés pour la 31e semaine consécutive contre le projet de loi très controversé sur la refonte judiciaire.
D’autres rassemblements ont eu lieu samedi 5 août dans environ 150 autres endroits à travers les territoires occupés de la Palestine, ont indiqué les médias locaux.
Comme ce fut le cas les semaines précédentes, la ville côtière de Tel-Aviv a accueilli le plus grand rassemblement de protestataires, où l'un des leaders de la contestation a déclaré : « Netanyahu... [est] en train d'orchestrer le démantèlement systématique du système judiciaire. Tout est méticuleusement planifié et exécuté selon son livre de jeu. »
« Nous allons continuer jusqu'à ce qu'ils arrêtent … la loi … et c'est tout, nous n'allons pas abandonner, jusqu'à ce que nous gagnions », a déclaré un manifestant cité par Reuters.
Des milliers de manifestants ont organisé des rassemblements similaires dans d'autres villes des territoires occupés dont la noble Qods.
Les rassemblements de samedi ont été décrits comme comptant parmi les plus importants jamais organisés en Israël.
Les manifestations contre le projet de réforme judiciaire se succèdent sans interruption tous les samedis soir depuis janvier et précisément depuis que Netanyahu a annoncé son programme de refonte judiciaire destiné en réalité à s'attirer les faveurs des partis d'extrême droite de sa coalition.
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Son projet de loi qui a été présenté à la Knesset, vise à rendre la Cour suprême du régime incapable d'annuler les décisions du cabinet et à donner à celui-ci plus de poids dans la composition des juges de la cour.
L'indignation du public contre les politiques du régime israélien a débordé depuis le mois dernier, depuis que la Knesset (Parlement israélien) a adopté le premier projet de loi du plan de refonte judiciaire. Le projet de loi a supprimé la loi sur le « caractère raisonnable », par laquelle la Cour suprême peut annuler les décisions prises par le cabinet israélien telles que les nominations ministérielles.
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Les dispositions restantes du projet de réforme seront discutées en octobre, une fois la Knesset rouverte après ses vacances d'été.
Netanyahu qui se bat contre des accusations de corruption devant les tribunaux, a déclaré qu'il serait disposé à négocier avec l'opposition, alors que les derniers efforts de médiation dont celles du président du régime israélien ont échoué.
Hier, samedi, les manifestations ont éclaté après que des centaines d'anciens hauts responsables militaires israéliens ont tenu une conférence d'urgence, mettant en garde contre l'effondrement du régime.
Selon le quotidien israélien, Yedioth Ahronoth, les manifestants ont mis au point des plans d'action pour défendre la Cour suprême, l'armée et la police « dans des situations de crise au sein de l'entité israélienne, en particulier si la Cour suprême annule les décisions du cabinet, entraînant une crise constitutionnelle sans précédent en Israël. »
La conférence a été suivie par les agences de renseignement israéliennes, le Mossad et le Shin Bet, ainsi que par des responsables de la police et de l'armée israéliennes, y compris des généraux de division, des généraux de brigade et des commandants supérieurs.
