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Les sites de stockage de gaz ne peuvent pas garantir contre l'instabilité du marché en hiver

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L’Europe passera un hiver difficile cette année.

Si le temps est froid cet hiver et que les exportations de gaz russe diminuent encore plus, les Etats de l'UE seront confrontés à des pénuries de gaz, a rapporté Fars news citant l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Cette instance internationale a mis en garde à plusieurs reprises à cet égard depuis l'année dernière.

Le PDG de Total Energy a également donné le même avertissement il y a environ 10 jours. «  Même si les réservoirs de stockage de l'Europe sont pleins, cette Union fera face à des pénuries de gaz et elle doit continuer à économiser pour éviter la prochaine crise », a déclaré Patrick Pouyanné.

Bien sûr, Pouyanné avait également déclaré que l'Europe devrait payer un prix élevé pour le gaz.

Total Energy est l'une des 6 plus grandes compagnies pétrolières au monde avec des succursales dans 30 pays. Cette société opère dans le domaine des industries pétrolières et gazières.

Selon les estimations de l'Agence internationale de l'énergie, le temps froid ainsi que l'arrêt complet de l'approvisionnement en gaz russe par le gazoduc vers l'Union européenne à partir de début octobre 2023 peuvent facilement déstabiliser les prix et rendre le marché tendu.

 

Évoquant la diminution de près de 80 milliards de mètres cubes de gaz russe exportés vers l'Union européenne, soit l'équivalent de 15 % du commerce mondial de GNL, ce rapport souligne que cette situation a exercé une pression sans précédent sur les marchés du gaz dans le monde en 2022. Ces conditions ont fait grimper le prix du gaz au plus haut niveau sur les marchés mondiaux.

Selon ce rapport, l'hiver froid peut augmenter de 30 milliards de mètres cubes la demande de gaz naturel dans les secteurs résidentiel et commercial de l'Union européenne par rapport à la saison froide de l'année dernière.

L'Union européenne subvenait à environ 40% de ses besoins en gaz grâce aux importations d'énergie en provenance de Russie, mais au début de l'année dernière, elle a tenté de réduire sa dépendance au gaz russe.

Cette union avait auparavant interdit la livraison du pétrole brut russe par voie maritime, et le Groupe des Sept a pour sa part fixé un prix plafond pour le pétrole brut de ce pays.

À la suite des sanctions et du sabotage du gazoduc Nord Stream reliant la Russie à l'Europe, l'approvisionnement en gaz russe de cette union a chuté au chiffre le plus bas jamais enregistré.

Selon l'AIE, la Norvège est devenue le plus gros fournisseur de gaz à l'Europe avec la guerre en Ukraine.

Pour compenser le gaz qu'elle n'importe pas de Russie, l'Europe a augmenté l'importation de GNL.

Selon les statistiques du groupe de réflexion Bruegel, les importations russes de GNL en 2022 ont atteint le chiffre le plus élevé des trois dernières années, soit 19,2 milliards de mètres cubes.

Après le conflit entre la Russie et l'Ukraine et la réduction des exportations de gaz russe vers l'Europe et les sanctions de cette Union contre le pétrole et le gaz russes, les pays européens ont été durement confrontés à une pénurie de ressources énergétiques et à des prix élevés et ont tenté d’économiser et de changer les sources d'approvisionnement pour surmonter cette crise.

L'Institut Ristad Energy a signalé à la mi-juillet, compte tenu du niveau des réserves de gaz en Europe au cours de la même période l'an dernier, que l'Union européenne pourrait remplir ses réservoirs souterrains de gaz naturel plus tôt que prévu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV