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Le commandant de la marine du CGRI met en garde contre le déchargement du pétrole iranien d'un pétrolier saisi

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Le pétrolier grec Suez Rajan bloqué au large des côtes du Texas, aux États-Unis, avec au moins 800 000 barils de pétrole iranien saisis.(Photo d'archives)

Le commandant de la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a averti que toute compagnie pétrolière serait tenue pour responsable si elle déchargeait des centaines de milliers de barils de pétrole iranien saisis dans un pétrolier grec au large des côtes du Texas.

« Nous tiendrons pour responsable les États-Unis ainsi que toute compagnie pétrolière qui chercherait à décharger notre brut », a déclaré jeudi 20 juillet le contre-amiral Alireza Tangsiri.

« L'ère du délit de fuite est révolue et s'ils frappent, ils doivent s'attendre à des représailles », a-t-il ajouté.

Les avertissements de l'amiral Tangsiri sont intervenus à l'occasion de l'anniversaire de la confiscation par l'Iran d'un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d'Hormuz en 2019 après que la Grande-Bretagne avait saisi un pétrolier iranien au large de Gibraltar.

Plus tôt cette semaine, le Wall Street Journal (WSJ) a révélé qu'au moins 800 000 barils de pétrole iranien saisis restent intacts dans les eaux américaines. Les entreprises américaines hésitent à acheter la cargaison iranienne, d'une valeur de 56 millions de dollars, car elles craignent d'éventuelles représailles de l'Iran.

Les entreprises impliquées de quelque manière que ce soit dans le golfe Persique ont littéralement peur de le faire et ne croient pas que le pétrole serait jamais vendu, rapporte le WSJ.

Les autorités américaines ont piraté le pétrolier Suez Rajan transportant du pétrole brut iranien le déroutant vers les États-Unis. Le pétrolier a été saisi près de l'Afrique australe et a jeté l'ancre au large des côtes du Texas en mai, tandis que l'armateur grec a été accusé de contournement des sanctions.

Quelques jours plus tard, la marine iranienne a saisi un pétrolier battant pavillon des Îles Marshall dans la mer d'Oman, qui transportait du pétrole koweïtien pour la deuxième plus grande compagnie énergétique des États-Unis.

Le pétrolier, nommé Advantage Sweet, avait été impliqué dans un accident maritime avec une embarcation de pêche iranienne, qui avait entraîné la blessure et la disparition d'un certain nombre de ses membres d'équipage.

Après la collision, le pétrolier a tenté de fuir les lieux en violation grave des lois et réglementations internationales, qui exigent la fourniture de soins médicaux et la fourniture de médicaments appropriés et suffisants aux marins en cas de maladie ou de blessure.

Les pêcheurs iraniens ont réussi à lancer un appel de détresse longtemps après s'être remis du choc.

Washington a affirmé avoir détourné à plusieurs reprises des pétroliers transportant du pétrole iranien, affirmant que les navires avaient bafoué les sanctions américaines.

Les États-Unis vendent généralement aux enchères les actifs volés de l'Iran, affirmant qu'ils utilisent l'argent pour payer des « dommages » aux victimes présumées des actions de la République islamique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV