Ce mercredi 19 juillet, deux soldats syriens ont été blessés et des dégâts matériels ont été infligés à une certaine infrastructure dans une nouvelle attaque de l’armée israélienne contre la banlieue de Damas, capitale, a-t-on a appris de l’agence de presse officielle syrienne SANA.
« Vers 00h25 à l'aube, l'ennemi israélien a tiré plusieurs missiles depuis le nord du Golan syrien occupé sur certaines positions dans les environs de Damas », a rapporté SANA citant une source militaire.
L'agression a blessé deux soldats et causé des dégâts matériels. La plupart des missiles ont été interceptés par les systèmes de défense aérienne syriens, ajoute la même source.
L'Observatoire des droits de l'homme en Syrie (OSDH), la vitrine médiatique de « l'opposition » syrienne pro-occidentale dont le siège se trouve à Londres, a déclaré que les frappes visaient des positions militaires près de l'aéroport de la ville de Damas ainsi que l'autoroute Beyrouth-Damas à l'ouest de la capitale, où des forces d’élite de l’armée syrienne sont stationnées.
Selon l’OSDH, les frappes israéliennes visaient également des entrepôts appartenant au mouvement de Résistance libanais, Hezbollah, qui soutient Damas dans son combat contre des terroristes, appuyés par l'étranger.
Il s’agit de la 20e attaque israélienne, depuis le début de cette année, rajoute l'OSDH.
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Israël a frappé les positions de l'armée syrienne à plusieurs reprises depuis 2011, où la Syrie était aux prises avec une crise interne, nourrie par l'étranger.
Les attaques du régime israélien touchent principalement les positions des alliés de la Syrie qui l’ont aidée à faire face aux groupes terroristes parrainés par l'étranger.
Damas a porté plainte auprès des Nations unis contre les agressions israéliennes. Le gouvernement syrien a appelé le Conseil de sécurité à prendre des mesures contre les crimes commis par le régime de Tel-Aviv. Mais cette instance internationale fait la sourde oreille à ces revendications.