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Zoom Afrique du 18 juillet 2023

Zoom Afrique du 18 juillet 2023

Les titres de la rédaction :

  • Le Nigeria signe avec Mota-Engil un contrat à 840 millions € pour la fourniture de matériel roulant ferroviaire
  • Afrique du Sud : la technologie de séparation des terres rares développée pour Phalaborwa sera utilisée au Brésil
  • L’Égypte et l’Éthiopie conviennent de finaliser l’accord sur le barrage hydroélectrique GERD dans quatre mois
  • Le Rwanda lance un institut de formation des économistes de la construction

Les analyses de la rédaction :

Afrique : les journalistes français doivent se tenir à carreau

Hier, le groupe France Médias Monde a publié une nouvelle charte de déontologie pour ses journalistes. Certaines parties du document semblent intégrer des reproches faits récemment aux médias du groupe par des dirigeants africains.

Les journalistes du groupe France médias monde ont une nouvelle charte de déontologie. L’information a été rendue publique par les médias du groupe, notamment RFI, France 24 et Monte-Carlo Doualiya. Pour le moment, rien n’indique que la nouvelle charte implique également TV5 Monde dont France Médias Monde est actionnaire.

« La présente charte a donc pour objet de rappeler les principes essentiels relatifs à la déontologie des journalistes comme l’indépendance, la liberté, la transparence, l’honnêteté de l’information, l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion, la représentation de la diversité des populations et la représentation des femmes au sein des programmes des services édités par France Médias Monde (RFI, F24 et MCD). Elle vise à rassembler dans un document unique ces principes et valeurs qui unissent tous les collaborateurs de France Médias Monde », peut-on lire dans le communiqué du groupe.

Le nouveau document guide la pratique du journalisme au sein des médias de France médias Monde sur tous les territoires où ils sont présents, notamment en Afrique. Le continent semble même avoir suggéré certaines parties de la charte. Par exemple, France 24 a été suspendue au Burkina Faso suite à la diffusion des réponses écrites d’Abou Obeida Youssef al-Annabi, le chef d’Al-Qaïda présent dans le Sahel, le 6 mars dernier. Pour éviter ce type de situations, la charte préconise que « les journalistes évitent de diffuser les éléments de propagande (images, sons, vocabulaire…) », lors de la présentation de terroristes à l’antenne.

Ces dernières semaines, quelques dirigeants africains ont critiqué le travail du groupe et leurs reproches semblent avoir été pris en compte dans la charte. On peut se demander si le document et son application permettront de pacifier des relations, plutôt tendues, entre certains médias du groupe et les autorités de certains pays africains comme le Mali et le Burkina Faso. RFI et France 24 sont suspendus depuis plusieurs mois dans ces pays pour avoir relayé des fausses informations concernant l’armée nationale de ces pays, dans le but de saper le moral des militaires qui sont en guerre contre les groupes terroristes et instaurer également des divisions au sein de la population. Des faits graves qui montrent en effet que ces médias français n’ont aucunement l’intention de relayer les vraies informations comme les succès de l’armée malienne dans sa lutte contre le terrorisme. Cette nouvelle charte est plutôt perçue par des analystes africains comme étant un moyen de rentrer de nouveau dans ces pays et continuer de diffuser la propagande de l’État français dans le Sahel.

Occident vs Afrique : le divorce ne fera que se poursuivre

À l’heure des bouleversements contemporains, l’Occident commence à réaliser d’être la risée du monde, tout en prétendant sans surprise le contraire. Cela est d’autant plus flagrant lorsque des régimes otanesques sans la moindre valeur tentent de vouloir prendre un leadership dont ils n’ont ni la capacité intellectuelle, ni pratique.

L’establishment occidental, politique comme médiatique, bien que toujours fort timidement – commence à réaliser que c’est bien le tout petit monde de l’Occident qui fait face à une isolation internationale de plus en plus accrue.

« Guerre en Ukraine : Les Occidentaux bien seuls face au défi russe » – titre l’instrument propagandiste hexagonal La Croix. Reconnaissant très amèrement une réalité tellement de fois abordée par les analystes non occidentaux.

Le continent africain est souvent cité par les sources occidentales comme l’espace d’un grand nombre de pays ayant refusé à se joindre à l’axe anti-russe sollicité par Washington et Bruxelles. Et cela dépasse largement désormais le cadre unique du rejet massif de la politique hexagonale par les populations africaines concernées. Le rejet est bel et bien encore plus important et ne concerne pas uniquement l’espace francophone africain.

En ce sens, l’Afrique du Sud – l’une des principales puissances du continent africain et membre des BRICS – fait déjà l’objet d’attaques émanant aussi bien du côté de Washington que des régimes lui étant soumis dans l’espace de l’Europe bruxelloise. Ces derniers n’ayant pas pu obtenir le résultat escompté, comme certains médias l’avaient récemment rappelé.

Désormais, c’est au tour des régimes les plus insignifiants de l’espace européiste à rentrer dans l’hystérie anti-sud-africaine, et qui vise de manière générale toute l’Afrique. Ainsi, des parlementaires de Pologne, Estonie et Finlande appellent à reconsidérer « le financement » de l’Afrique du Sud de la part de l’Union européenne. Bien qu’il soit nécessaire de préciser – des investissements, et non pas financement, dans un pays à forte valeur ajoutée.

La rhétorique des personnages en question à l’encontre de la République sud-africaine étant la suivante : « compte tenu de la position de l’Afrique du Sud sur la Russie – les financements de l’UE à l’Afrique du Sud ne devraient-ils pas être suspendus jusqu’à nouvel ordre ? » Insistant sur le fait que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov s’était récemment rendu en Afrique du Sud, y compris pour préparer les exercices navals conjoints entre le pays hôte, ainsi que la Russie et la Chine. Et que la cheffe de la diplomatie sud-africaine, Naledi Pandor, avait déclaré que l’organisation d’exercices militaires avec des pays amis était le cours naturel des relations.

Les éléments otanesques rappellent par la même occasion que l’Afrique du Sud s’est également abstenue sur pas moins de deux résolutions de l’Assemblée générale de l’ONU visant à condamner la Russie. En bref, des souris voulant défier un lion continental. Un lion d’autant plus qui n’oublie pas les énormes sacrifices de sa population ayant permis de faire tomber le régime raciste de l’apartheid, soutenu, il faut bien le rappeler par les régimes et les services de renseignement de l’Occident – directement, ou parfois de manière un peu moins affichée.

Mais au-delà de cela, ce que semblent oublier les représentants polono-estono-finlandais, c’est qu’effectivement qui sont-ils pour pouvoir défier un des principaux leaders du continent africain ? Si ce n’est de vulgaires et misérables porte-voix de Washington sur le continent européen. Aucun des trois pays ne fait partie des principales économies mondiales, et dans le cas plus particulier de la Pologne – il faudrait surtout rappeler que ses citoyens se trouvent éparpillés aux quatre coins de l’Europe et d’autres régions du monde en qualité de migrants sans grande qualification, le plus souvent.

Le tout pendant que l’Afrique du Sud accueille à elle seule des millions de migrants sur son sol, et pas seulement d’ailleurs en provenance d’autres pays africains, mais y compris de pays occidentaux. Les statistiques parlent d’elles-mêmes, on pourrait d’ailleurs se demander si les élu(e)s polono-estoniens savent ce que cela représente. Ainsi, l’Afrique du Sud accueille aux dernières données – près de 3 millions de migrants sur son sol, représentant près de 5 % de la population totale du pays – et cela en ne prenant compte que les migrants possédant un statut légal en Afrique du Sud.

Selon d’autres sources, le nombre d’immigrés serait de pas moins de 5 millions de personnes, soit pas loin des 10 % de la population du pays. En revanche, il y a moins d’un million d’émigrants sud-africains, vivant dans d’autres pays. Des émigrants, le plus souvent d’origine occidentale ayant quitté l’Afrique du Sud avec l’arrivée de la démocratie, mais qui depuis plusieurs années préfèrent de plus en plus à rentrer dans le pays de leur citoyenneté, en quittant pourtant des emplois souvent bien rémunérés dans les Londres, Dubaï, New York ou Sydney. Saisissant les opportunités existantes dans leur pays d’origine.

Qu’en est-il de la fameuse Pologne contemporaine ? Un peu plus que 800 000 migrants vivant en Pologne (soit un peu plus que 2 % de la population totale), contre plus de 4,8 millions d’émigrants polonais vivant à l’étranger… En d’autres termes – 6 fois plus de départs que d’arrivées. Et comme déjà dit – dans le but d’occuper à l’étranger des emplois fort majoritairement subalternes.

Rappelons également que l’Afrique du Sud est pleinement intégrée dans le réseau économico-financier de l’alliance BRICS, où se trouvent par la même occasion 4 nations faisant partie du Top 10 des principales économies mondiales en termes de PIB à parité du pouvoir d’achat (Chine – 1re, Inde – 3e, Russie – 6e, Brésil – 8e). Et le tout à l’heure où les pays de l’alliance travaillent activement ensemble en vue d’obtenir la pleine indépendance vis-à-vis des instruments financiers occidentaux.

Enfin et sans oublier que la présence même des intérêts occidentaux sur le sol sud-africain pourrait dans un avenir proche être considérablement revue à l’avantage de la majorité de la population du pays. La question financière posée donc par les pseudo-élus européistes devrait certainement être inversée.

De manière générale, il est aujourd’hui évident que face à l’arrogance de personnages n’ayant toujours pas réalisé la configuration internationale contemporaine, des personnages d’autant plus manquants cruellement d’aptitudes intellectuelles – le divorce entre l’Afrique souveraine avec l’Occident se poursuivra à un rythme élevé, sans le moindre doute. Une Afrique qui prendra définitivement son envol lorsque ses innombrables atouts et énormes ressources naturelles contribueront définitivement à l’avantage des Africains, et non pas des prédateurs occidentaux. Pendant ce temps, les plus fidèles sous-traitants de Washington sur le sol européen, à l’instar des Pologne et autres Estonie – pourront poursuivre leur quête d’une vie meilleure au-delà de leurs frontières, basée sur une russophobie primitive.

L’Afrique et la fin du FCFA

Le Ghana et le Nigeria, qui étaient tous deux contre l’adoption de la monnaie unique ECO sont soudainement confrontés à des problèmes d’instabilité.

Après le cédi du Ghana, le naira nigérian qui s’est pris un coup face aux chocs extérieurs, renforçant ainsi la fausse croyance que le « franc CFA » de l’UEMOA serait un facteur de stabilité à prendre compte dans le projet de monnaie unique de la CEDEAO, dénommé l’ECO.

Pendant de nombreuses années, le Nigeria a maintenu la valeur de sa monnaie par rapport au dollar en ouvrant son marché des titres intérieurs aux investisseurs étrangers et en maintenant un taux fixe pour les opérations de change officielles, tout en tolérant un marché parallèle où les taux étaient plus élevés. Dans ce contexte, la décision récente de l’administration au pouvoir au Nigeria d’unifier les taux de conversion avec le dollar américain a entraîné une dévaluation officielle de la monnaie nigériane, la rendant désormais plus faible que le franc CFA.

Selon le site Internet de la banque centrale du Nigeria, il faut désormais 746,7 nairas pour 1 $. Jusque-là le taux de change officiel était de 427 nairas pour chaque dollar. Or dans le même temps, il faut seulement 596,7 francs CFA pour 1 $.

Cette évolution survient alors que les pays de la CEDEAO sous l’égide de la France, travaillent toujours à la mise en œuvre d’une monnaie commune appelée l’ECO pour remplacer le Franc CFA qui est très controversé, et que les pays de l’UEMOA ont décidé de rebaptiser leurs monnaies dans le cadre de ce projet sous-régional. Cette décision avait été très controversée et n’avait pas été appréciée par l’ancien président nigérian, Muhammadu Buhari.

Mais cela lance tout de même le débat sur le Franc CFA, mais également sur l’ECO.

Le 17 mars dernier, le compte à rebours a été lancé, la décision des chefs d’État lors du dernier sommet de la CEMAC tenu à Yaoundé se consacrait à la fin du FCFA.

En effet, les chefs d’État ont proposé que les résultats des différentes réflexions initiées par la BEAC puissent être transmis au ministre de l’Économie et des Finances des États membres.

En gros, il est question d’une sortie pure et simple du FCFA et pas d’une réforme, elle changera totalement de nom, il est aussi question de la clôture du compte d’opération dans les livres de la Banque de France afin de permettre à la Cemac de disposer de la totalité de ses réserves de change contre 50 % actuellement et du retrait des représentants français au sein des organes de décision et de contrôle de la Beac.

Le débat sur le franc CFA comme facteur de marginalisation des anciennes colonies françaises n’est jamais clos, bien que des changements soient récemment apportés au mécanisme régissant ce système. Pour mieux comprendre l’évolution de ce dossier, certains médias ont évoqué certaines problématiques liées au franc CFA avec Demba Moussa Dembele, économiste chercheur sénégalais basé à Dakar et qui a bien voulu apporter des éclaircissements sur l’état des lieux et les enjeux du franc CFA.

Du côté africain, les choses n’ont pas bougé depuis. Il y a eu la Covid-19 qui a obligé les dirigeants africains à modifier leurs politiques macroéconomiques. Ils ont ainsi suspendu les critères de convergence et chaque pays essaie d’abord de sortir des difficultés économiques entraînées par la pandémie.

Mais du côté de la France, les choses ont bougé. En mai 2020, le gouvernement français a présenté un projet de loi au Parlement pour modifier les accords monétaires avec les pays africains.

Les points saillants de cette prétendue « réforme » sont les suivants :

1. Les pays africains n’ont plus l’obligation de déposer 50 % de leurs réserves de change auprès du Trésor français ;

2. Il n’y aura plus de représentants de la France dans les instances de la BCEAO (banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest).

Pour l’Afrique, ces deux « réformes » ne changent pas fondamentalement les rapports de domination entre la France et les pays africains. Par exemple, si les pays africains n’ont plus l’obligation de déposer la moitié de leurs avoirs en devises en France, rien ne leur interdit de le faire. Si les représentants de la France ne sont plus présents dans les instances de la BCEAO, il est dit qu’ils seront remplacés par des « experts » internationaux, choisis avec l’accord de la Banque de France. Autant dire que celle-ci veillera à choisir des « experts » qui ne remettront pas en cause les intérêts de la France.

En dehors de ces deux « réformes », il y a surtout deux points essentiels qui ne changeront pas :

1. La libre circulation des capitaux entre les pays africains et la France ;

2. Le taux de change avec l’euro restera fixe.

Ces deux points sont au cœur des mécanismes de contrôle des économies africaines. Parce que le premier ouvre largement la porte à la fuite des capitaux vers la France et l’Europe tandis que le second oblige la BCEAO à aligner sa politique monétaire sur celle de la Banque centrale européenne (BCE).

Et la France sera « garante » de ce « nouveau » dispositif. Ce qui veut dire qu’elle va continuer à avoir un droit de regard sur les politiques des pays africains.

Donc, la servitude monétaire va continuer. Ce qui nous amène à dire que la « réforme » du gouvernement français est cosmétique. Elle ne remet guère en question la tutelle française sur les pays utilisant le franc CFA.

Le dépôt de 50 % des réserves de change des pays africains était supposé être la contrepartie de « la garantie illimitée » de la convertibilité du franc CFA accordée par le Trésor français. En réalité, la « garantie » ne joue que si les réserves de tous les pays africains sont épuisées ou à un niveau extrêmement bas, à savoir un taux de couverture de 20 % ou moins. Cela est peut-être arrivé une fois, ce qui a conduit à la décision de dévaluer le franc CFA en janvier 1994.

Une décision unilatérale du gouvernement français de l’époque, appuyée par le Fonds monétaire international (FMI) dont le Directeur général était un citoyen français.

Les dirigeants africains avaient été mis devant le fait accompli ! Pour le reste, ce sont les réserves déposées auprès du Trésor français qui ont toujours constitué la vraie garantie de convertibilité du franc CFA.

Au plan économique, les pays utilisant le franc CFA sont parmi les plus « pauvres » au monde, selon les Nations-Unies. Par exemple, sur les 8 pays utilisant cette monnaie en Afrique de l’Ouest, 7 sont classés « pays les moins avancés » ou PMA ! Cela est dû en partie aux politiques monétaires de la BCEAO qui prend la lutte contre l’inflation comme « priorité », tout comme la BCE, alors que les économies africaines et celles de la zone euro sont à des niveaux de développement complètement différents.

La deuxième conséquence sur le plan économique c’est la domination des sociétés et banques françaises sur les économies africaines. Au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Niger, au Togo, etc., les secteurs-clés sont aux mains des sociétés françaises et les banques sont presque toutes des filiales des banques françaises. Et elles peuvent rapatrier librement leurs bénéfices, sans contrôle sur les montants ni risque de change. Donc, les sociétés françaises ont un accès privilégié aux ressources et les pillent allègrement !

Sur le plan géopolitique, l’influence de la France en Afrique lui donne le statut de « grande puissance » en Europe, voire dans le monde. Sans cette influence, la France aurait le même statut que l’Italie, sans doute moins que celui de l’Allemagne ou de la Grande-Bretagne.

Les pays africains, surtout ceux connus comme anciennes colonies françaises, sont parmi les plus « pauvres », comme indiqué plus haut. Cela explique naturellement pourquoi ils ont un poids plus faible dans les instances internationales. Plusieurs pays utilisant le franc CFA dépendent de « l’aide internationale » pour financer leurs programmes de développement. En outre, ils se font tous dicter leurs politiques économiques par la Banque mondiale, le FMI ou l’Union européenne. Donc, forcément, ils ont une influence négligeable dans les débats internationaux.

Ce dont l’Afrique a besoin pour se développer c’est de :

Recouvrer la souveraineté sur ses ressources au lieu de les brader au bénéfice des multinationales ;

Recouvrer la souveraineté sur ses politiques de développement au lieu de laisser la Banque mondiale, le FMI et d’autres institutions dicter ce que l’Afrique doit faire ;

Promouvoir des politiques de souveraineté alimentaire, de souveraineté énergétique, pharmaceutique, afin de pouvoir se nourrir elle-même, se soigner elle-même, au lieu de toujours compter sur les autres ;

Mobiliser des ressources internes pour financer son développement au lieu de continuer les politiques de libéralisation qui favorisent la fuite massive des capitaux au point de faire de l’Afrique une créancière nette sur le reste du monde, comme l’ont confirmé plusieurs rapports produits par les institutions des Nations-Unies ;

Faire confiance à l’expertise de ses citoyens et citoyennes dans l’élaboration et la mise en œuvre des plans de développement ;

Mettre en place des États capables d’impulser le développement au lieu d’États au service des multinationales ;

Privilégier la coopération et la solidarité Sud-Sud.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV