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Les USA violent l’espace aérien de la Syrie: la Russie dénonce

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Russie a annoncé que les avions de la coalition US avaient violé l'espace aérien syrien à plusieurs reprises au cours de ces dernières 24 heures.

La Russie a annoncé que les avions de la coalition dirigée par les États-Unis avaient violé l'espace aérien syrien à plusieurs reprises au cours de ces dernières 24 heures.

« La Russie annonce que les avions de combat de la coalition militaire dirigée par les États-Unis ont violé l'espace aérien de la Syrie dans la région stratégique d'al-Tanf, par laquelle passent les routes aériennes internationales, à plusieurs reprises au cours de la journée », c’est ce qu’a déclaré le contre-amiral Oleg Gurinov, chef adjoint du Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie lors d'un point de presse dimanche.

Il a révélé que la coalition américaine avait enfreint les protocoles de déconfliction à 12 reprises au cours des dernières 24 heures.

« Deux avions de combat F-16 de la coalition et un avion- espion MC-12W ont violé l'espace aérien syrien dans la région d'al-Tanf, qui sert de passage crucial pour les routes aériennes internationales, cinq fois par jour », a-t-il fait savoir.

Selon Gurinov, les vols non autorisés de drones par la coalition ont ignoré les protocoles de déconfliction établis le 9 décembre 2019. La violation de ces protocoles soulève des inquiétudes quant à la sûreté et à la sécurité des opérations dans l'espace aérien syrien.

Outre les violations de l'espace aérien, deux bombardements ont été enregistrés dans la zone de désescalade d'Idlib en Syrie au cours des dernières 24 heures. Une attaque a eu lieu dans la province d'Idlib faisant un blessé du côté de l’armée syrienne.

Le dernier développement survient alors qu'un responsable auprès du Pentagone, ayant requis l’anonymat a déclaré plus tôt dans la journée que les États-Unis avaient annoncé qu'ils envisageaient des options militaires pour faire face à « l'agression russe dans le ciel de la Syrie », exprimant en outre d’importantes inquiétudes concernant « les relations étroites  qu’entretiennent l'Iran, la Russie et la Syrie à travers le Moyen-Orient ».

La Russie a exprimé à plusieurs reprises sa protestation contre les « actions provocatrices » des forces américaines en Syrie.

L'armée américaine a depuis longtemps stationné ses forces et son équipement dans le nord-est de la Syrie. Le Pentagone prétend que le déploiement vise à empêcher que les champs pétrolifères de la région ne tombent entre les mains du groupe terroriste Daech, parrainé par l'armée américaine.

Damas insiste sur le fait que le déploiement américain vise à piller les ressources naturelles syriennes.

L'ancien président américain Donald Trump a reconnu à plusieurs reprises que les forces américaines avaient été stationnées en Syrie pour s’emparer du pétrole.

Les États-Unis et leurs alliés ont envahi la Syrie en 2014 sous prétexte de combattre Daech. Les forces américaines maintiennent leur présence illégale sur le territoire syrien, bien que Damas et ses alliés aient vaincu Daech fin 2019.

La Russie, qui, avec la Turquie, effectue des patrouilles conjointes dans le nord de la Syrie, a établi des zones spéciales de « désescalade » où la coalition dirigée par les États-Unis peut opérer désormais.

La Russie a aidé les forces syriennes dans les batailles à travers le pays en proie au conflit, fournissant principalement un soutien aérien aux opérations terrestres contre les terroristes soutenus par l'étranger.

Cependant, les États-Unis ont déployé des forces et du matériel militaire en Syrie sans l’aval de Damas ni mandat de l'ONU. Washington collabore depuis longtemps avec les terroristes anti-Damas et vole les ressources brutes de la Syrie, ignorant les appels répétés de Damas à mettre fin à son occupation.

Actuellement, environ 1 000 soldats américains restent stationnés dans une étendue du nord-est de la Syrie contrôlée par des éléments kurdes.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV