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Le Kremlin promet des "contre-mesures" si l'Ukraine utilise des armes à sous-munitions

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Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. ©Getty Images

Alors que Washington a décidé, la semaine dernière, de livrer des obus à sous-munitions à l’Ukraine, le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a averti Washington que la Russie utiliserait des armes similaires si cette mesure américaine était mise en œuvre.

Dans ce droit fil, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov a une nouvelle fois vivement mis en garde contre toute fourniture de bombes et d’armes à sous-munitions à l’Ukraine par l’Occident et leur utilisation sur le champ de bataille.

Le Kremlin prendra des contre-mesures si l’Ukraine utilise des bombes à fragmentation contre ses troupes, a déclaré hier mercredi 12 juillet à la presse, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov avertissant que cette mesure américaine aurait des conséquences humaines négatives à court et à long terme.

Dmitri Peskov a déclaré que la décision de Washington était une erreur et extrêmement dangereuse ajoutant que fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine est considéré comme une atteinte à la sécurité de la Russie et font de l’Europe un endroit plus dangereux.

Décrivant l’OTAN comme une alliance agressive qui apporte instabilité et agression, il a affirmé que l’utilisation potentielle de ce type de munitions changerait la donne, et bien sûr cela forcerait la Russie à prendre des contre-mesures.

Pendant ce temps, un général ukrainien a déclaré jeudi 13 juillet dans une interview à CNN que Kiev avait reçu des armes à sous-munitions controversées de Washington.

Washington avait  décidé, la semaine dernière, de livrer des obus à sous-munitions à l’Ukraine. Le président américain Joe Biden avait assuré que la décision de livrer ces armes controversées avait été très difficile, "mais représentait la bonne chose à faire".

Les armes à sous-munitions sont une méthode de dispersion d’un grand nombre de petites bombes à partir d’une fusée, d’un missile ou d’un obus d’artillerie qui les disperse en plein vol sur une large zone. Ces munitions sont controversées, car une grande partie d’entre elles n’explosent pas immédiatement, ce qui met en danger les civils des zones touchées.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV