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Signature de quatre documents de coopération entre l'Iran et l'Ouganda

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
De hauts responsables iraniens et ougandais ont signé quatre mémorandums de coopération, à Kampala, le mercredi 12 juillet 2023. ©Farsnews

De hauts responsables iraniens et ougandais ont signé ce mercredi 12 juillet, quatre mémorandums de coopération en présence des présidents des deux pays.

Lors d’une visite du président de la République islamique d'Iran, Ebrahim Raïssi, et de la délégation qui l'accompagne en Ouganda, les hauts responsables iraniens et ougandais ont signé quatre documents de coopération sur l'exemption de visa, l'agriculture et la création d'une commission conjointe permanente.

Vers un réchauffement des relations entre l'Iran et l'Ouganda

« La priorité de la diplomatie iranienne consiste à élargir des relations avec le continent africain, et l'Iran et l'Ouganda sont susceptibles de développer leurs liens sur divers plans », c’est ce qu’a souligné le président Raïssi lors d’un tête-à-tête avec son homologue ougandais, Yoweri Museveni, mercredi soir, à Kampala, capitale de l'Ouganda. 

« Après la victoire de la Révolution islamique, l’Iran s’est employé à élargir ses relations avec les pays africains, en particulier l'Ouganda, et ces liens se développent de jour en jour », s’est-il félicité.

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La priorité de la politique étrangère du gouvernement populaire est de donner de l’essor aux relations avec le continent africain et en particulier l'Ouganda.

« L'Occident et l'Arrogance mondiale veulent que les pays exportent du pétrole et des matières premières et transforment eux-mêmes ces matières premières en valeur ajoutée. Par conséquent, l’Iran a entrepris des efforts afin d’empêcher les ventes brutes », a-t-il expliqué. « Aujourd'hui, le bureau de la technologie en Ouganda commencera ses travaux et les produits issus des sociétés à forte intensité de l'Iran seront exposés, et de cette façon Téhéran développe la coopération scientifique avec Kampala. »

Ebrahim Raïssi a également assuré son soutien à son homologue ougandais pour un projet de construction d'une raffinerie de pétrole.

« En matière d'énergie et de pétrole, la République islamique d'Iran est prête à partager ses expériences avec l'Ouganda dans la raffinerie, les services techniques et d'ingénierie », a soutenu le président Raïssi.

Les pays occidentaux, selon lui, « ne veulent pas voir des pays qui jouissent de grandes ressources et des réserves nationales devenir indépendants ».

Yoweri Museveni a fait remarquer pour sa part que l'Iran jouissait de bonnes expériences dans la production de pétrole et l’industrie pétrochimique, ce dont son pays est privé.

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« Il y a quelques années, nous avons découvert des réserves de pétrole et de gaz. Nous avons consulté des experts pour construire une raffinerie, mais ils ont dit que le pays n’en tirera aucun avantage. Je leur ai dit si la raffinerie n'est pas rentable, pourquoi l'Iran et d'autres pays ont-ils des raffineries ? Lors de mon voyage en Iran, j'ai réalisé que nous devions construire notre propre raffinerie », a-t-il conclu.

Le président iranien, qui s'est entretenu mercredi matin à Nairobi avec son homologue kényan William Ruto, est arrivé dans l'après-midi à Entebbe en Ouganda. Il doit se rendre jeudi à Harare au Zimbabwe pour rencontrer le président Emmerson Mnangagwa.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a décrit cette tournée comme un « nouveau point de départ » afin de doper les liens économiques et commerciaux entre Téhéran et les pays africains. L'Iran et les trois pays visités cette semaine ont de plus des « vues politiques communes », a-t-il affirmé.

Après s'être rendu en Indonésie, le président Raïssi a visité en juin trois « pays amis » d'Amérique latine - le Venezuela, le Nicaragua et Cuba -, où il a dénoncé « les puissances impérialistes », dont les États-Unis.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV