Jerome Hughes
PressTV, Bruxelles
La guerre en Ukraine a dominé un sommet des dirigeants européens à Bruxelles. La plupart des discussions ont porté sur les moyens d’exercer une pression supplémentaire sur la Russie, tout en apportant plus de soutien à l’Ukraine.
D’après les analystes, Vladimir Poutine n’a pas été affaibli par le bref bras de fer avec le groupe Wagner. Les analystes suggèrent aussi que Poutine ne regrette pas son opération militaire spéciale parce que la Fédération de Russie y a réagi aux provocations de l’OTAN dirigée par les États-Unis pendant de nombreuses années.
Trente milliards d’euros d’aide financière à l’Ukraine ont déjà été prélevés sur le budget de l’UE. Il y a une nouvelle proposition de consacrer 50 milliards d’euros supplémentaires à Kiev.
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a déclaré que l’UE était au bord de la faillite. Il semble être déterminé à empêcher le paiement de 50 milliards d’euros. Dans un message sur Facebook, il affirme que l’argent déjà versé ne peut pas être justifié.
Malgré une crise du coût de la vie paralysante, principalement provoquée par les sanctions énergétiques contre la Russie, les dirigeants de l’UE ont convenu d’augmenter la livraison d’armes létales à l’Ukraine.
La hausse des taux d’intérêt dans la zone euro liée à la guerre nuit aux ménages et aux entreprises. Dans les pays de l’UE, 4,5 millions de jeunes sont au chômage. Les syndicats affirment que ceux qui ont un emploi, souvent précaire, sont généralement mal payés.
Les militants appellent les dirigeants européens à organiser un sommet spécial pour faire face à la crise du coût de la vie. Ils estiment que les dirigeants ignorent les conditions de vie de leurs propres citoyens, car presque toute leur attention est focalisée sur la Russie et l’Ukraine.
