Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, a déclaré, dimanche 25 juin, que le sombre bilan d’infanticide du régime israélien devrait faire honte aux protecteurs occidentaux de l’entité illégale israélienne.
Nasser Kanaani a réprimandé l'ONU pour son rapport annuel sur les violations des droits des enfants, qui devrait être publié la semaine prochaine, pour avoir exclu le régime israélien.
Le rapport annuel sur les droits des enfants couvre les meurtres, les mutilations, les abus sexuels, les enlèvements, le refus d’accès à l’aide et l’attaque contre les écoles et les hôpitaux dans les zones de conflit.
Le rapport comprend une liste destinée à faire honte aux parties aux conflits dans l’espoir de les pousser à mettre en œuvre des mesures de protection des enfants. Malgré les demandes répétées des organisations de défense des droits de l’homme, Israël n’a pas été placé sur la liste de la honte pour avoir tué des dizaines d’enfants palestiniens.
« C’est étonnant qu’un régime ayant emprisonné 160 enfants, tenant en résidence surveillée 600 enfants innocents et 600 personnes malades palestiniennes, y compris 30 handicapés, ne soit pas figuré sur la liste de la honte des Nations unies », a tweeté Kanaani.
« Le régime infanticide a tué, sans vergogne, 26 enfants palestiniens innocents au cours des six premiers mois de l’année en cours », a-t-il ajouté, avant de souligner que le sombre bilan des sionistes devrait faire honte aux protecteurs occidentaux de ce régime d’apartheid.
Au cours des derniers mois, Israël a intensifié ses attaques contre des villes palestiniennes dans l’ensemble des territoires occupés. À la suite de ces attaques, des dizaines de Palestiniens ont perdu la vie et de nombreux autres ont été arrêtés.
La plupart des raids ont eu lieu dans les villes de Naplouse et de Jénine, où les forces israéliennes ont tenté d’étouffer une résistance palestinienne croissante contre l’occupation.
Depuis le début de l’année, les forces israéliennes ont tué au moins 126 Palestiniens en Cisjordanie, notamment dans la ville sacrée de Qods. Parmi les victimes, il y avait 21 jeunes enfants.
L’année dernière, il y a eu le plus grand nombre de morts palestiniens au cours des 17 dernières années, avec un triste bilan de 155 personnes tuées.