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Raïssi : l’Iran ne lie pas les progrès aux pourparlers sur la levée des sanctions

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président iranien Ebrahim Raïssi accorde une interview à une chaîne d'information iranienne, le mardi 20 juin 2023. ©president.ir

Le président iranien a déclaré que son gouvernement ne liait pas les progrès du pays aux pourparlers en cours sur la levée potentielle des sanctions imposées par les États-Unis à l’Iran.

« Ce qui est le plus important, c'est de renforcer le pays à un niveau de puissance tel qu'il le protégerait contre les sanctions », a-t-il réaffirmé lors d'une interview télévisée tenue mardi 20 juin à l'occasion du 2e anniversaire de son élection en tant que président.

Des négociations avaient pour but de relancer le Plan global d'action conjoint (PGAC), un accord conclu entre l'Iran et les pays du monde en 2015. L'accord a permis un allègement limité des sanctions pour la République islamique, qui, à son tour, s'est portée volontaire pour modifier certains aspects de ses activités nucléaires pacifiques.

Les États-Unis sous l'ancien président Donald Trump, cependant, ont abrogé l'accord en 2018, rétablissant toutes les sanctions qui avaient été levées en vertu du même accord.

Les pourparlers sont au point mort en raison du refus de Washington de donner des garanties sur son respect total envers l'accord.

La politique étrangère de l'Iran

Le président Raïssi a abordé la  politique étrangère de l'Iran pendant son mandat.

« Sous mon mandat, l'Iran entretient des relations équilibrées et cohérentes avec le monde entier », s’est-il félicité, soulignant que la République islamique devait étendre ses relations. 

« Notre démarche en politique étrangère a incité l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à accepter notre demande d'adhésion à l'alliance transcontinentale comme membre à part entière », a-t-il expliqué. « Nous coopérerons avec tout pays qui poursuit des relations sur la base du respect mutuel. Et s’il y a une poignée de pays (comme les États-Unis) qui cherchent à nous affronter, nous aussi, nous leur résisterons. »

A lire : Exclusif: selon l’appareil diplomatique, la présence de l'Iran dans l'OCS, les BRICS prouvent l'échec de la politique d'isolement

Relations avec les voisins

Le président Raïssi a réitéré que, depuis le début de son mandat, l'Iran a tendu une main d'amitié à tous les pays.

En allusion à la relance des relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite, il a affirmé : « Malgré toutes nos divergences, la République islamique d'Iran n'a jamais considéré le royaume comme un ennemi. »

Émeutes soutenues par l'étranger

En ce qui concerne les émeutes de 2022 soutenues par l'étranger, Raïssi a déclaré qu'il prônait la directive du Leader de la RII, l'Ayatollah Seyyed Ali Khamenei.

« L’honorable Ayatollah Khamenei a réaffirmé que l'ennemi a provoqué les émeutes parce qu'il ne pouvait pas supporter les progrès du pays et qu’il cherchait à semer le désespoir parmi le peuple », a-t-il rajouté.

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« L'ennemi a cherché à freiner le progrès du pays par la guerre hybride, mais le peuple ne lui en a pas laissé le temps. Les ennemis s’imaginaient pouvoir semer le chaos dans le pays, mais ils avaient oublié que l'Iran islamique n'est plus [juste] un jeune arbre, mais il [est devenu] un arbre robuste qui est invulnérable à ces incidences », a conclu le président iranien. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV