Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a affirmé lundi 12 juin que les sanctions imposées par Washington à plusieurs entreprises iraniennes et chinoises en rapport avec le programme de missiles iranien n’avaient aucune base véridique ni légale.
Selon l’agence de presse Fars News, les déclarations du diplomate chinois font échos à la nouvelle série de sanctions du Trésor américain contre des entreprises iraniennes et chinoises.
La semaine dernière, le département du Trésor des États-Unis a intégré dans sa liste de sanctions un réseau d’entreprises basées en Iran, en Chine et à Hong Kong, sous prétexte que leurs activités seraient un appui au programme de missiles iranien.
« La mesure prise à ce sujet par les États-Unis est illégale et porte atteinte aux droits et intérêts légitimes des entreprises et institutions chinoises », a affirmé le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, ajoutant que « Pékin prendra les mesures nécessaires pour protéger résolument les droits et les intérêts légitimes des entreprises et des ressortissants chinois ».
Le Trésor américain a annoncé la semaine dernière que 6 entreprises et 7 individus ont été placés sur la liste des sanctions pour « activités illégales ». Les sanctions touchent aussi le chargé de défense de l’ambassade d’Iran à Pékin pour ce que Washington a qualifié d’« arrangements liés aux achats militaires auprès des Chinois, destinés à des utilisateurs basés en Iran ».
Le bureau du Contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor des États-Unis a prétendu que le réseau de personnes morales et physiques touchées par les nouvelles sanctions avait pris en charge les transferts des fonds et les achats de pièces ou de technologies sensibles et vitales destinés à des acteurs clés du programme de développement de missiles en Iran.
Les nouvelles sanctions du Trésor américain ont été annoncées quelques heures après que l’agence de presse Fars News a fait part du dévoilement du « Fattah », nouveau missile hypersonique du Corps des gardiens de la Révolution islamique, en présence du président Ebrahim Raïssi, lors d'une cérémonie au siège de la force aérospatiale du Corps des gardiens de la révolution islamique, à laquelle assistaient également le commandant de cette force et le commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution islamique.
Pour rappel, le missile hypersonique Fattah a une portée de 1 400 km, avec une furtivité lui permettant d’éviter voire détruire tous les systèmes de défense anti-aérienne ennemis. Il s’agit effectivement d’un type de missile que seul un nombre limité de pays étaient jusqu’ici capables de construire et utiliser.
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