Par la voix de son porte-parole, le ministère iranien des Affaires étrangères, s’est dit profondément préoccupé par les impacts humains, environnementaux et économiques de l’acte terrible de destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine.
Réitérant les principes de la RII qui sont contre la guerre en Ukraine, la destruction des installations civiles et la mise en danger de la vie des civils, le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani, a appelé les parties belligérantes à respecter les principes reconnus internationalement, dont la protection de la vie des civils et à diminuer leur souffrance, selon Fars News.
« Compte tenu de la complexité de la situation dans le conflit (opposant la Russie à l’Ukraine), nous souhaitons la clarification des dimensions de l’incident et l’identification de la cause principale de cette catastrophe », a déclaré le diplomate iranien.
Ce barrage a une infrastructure vitale qui contient environ 18 kilomètres cubes d’eau dans le réservoir de Kakhovka. Il alimente en eau la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, mais aussi de nombreuses régions du sud de l’Ukraine et de la péninsule de Crimée rattachée à la Russie en 2014.
La Russie et l’Ukraine s’accusent mutuellement de l’attaque qui a lourdement endommagé le barrage dans la région de Kherson (sud de l’Ukraine), alors que le Conseil de sécurité des Nations unies tient une réunion d’urgence pour se pencher sur la catastrophe.
« Un acte barbare » ; « une catastrophe environnementale et humains de grande ampleur » - Vladimir Poutine a condamné en ces termes mercredi la destruction, la veille, du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, dont les belligérants se rejettent la responsabilité tandis que les conséquences catastrophiques de cet événement se révélaient d’heure en heure, a écrit Le Figaro.
Lors d’une conversation avec le président turc, Recep Tayyip Erdogan, le chef du Kremlin a affirmé que « les autorités de Kiev, à l’instigation de leurs curateurs occidentaux, continuent de parier dangereusement sur l’escalade des hostilités, de commettre des crimes de guerre, d’utiliser ouvertement des méthodes terroristes et d’organiser des actes de sabotages sur le territoire russe », selon Le Figaro.
