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La Palestine appelle l’ONU à mettre Israël sur sa liste noire des violations graves des droits de l’enfant

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Funérailles de Mohammed al-Tamimi, un garçon palestinien de deux ans et demi tué près de Ramallah en Cisjordanie occupée par l'armée israélienne. ©AFP

L’Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies a appelé le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à placer Israël sur la liste des responsables de graves violations des droits de l’enfant.

Riyad Mansour a lancé cet appel, mardi 6 juin, lors de la Conférence internationale sur la protection des enfants dans les conflits armés, qui s’est tenue à Oslo, la capitale norvégienne.

Il a déclaré que l’ajout du nom d’Israël sur la « liste de la honte » de l’ONU, qui comprend les gouvernements et les groupes armés qui commettent de graves violations des droits de l’enfant dans les conflits, aurait un effet dissuasif.

L’ambassadeur de Palestine auprès de l’ONU a en outre exhorté les États membres de l’ONU à soutenir cette mesure morale, politique et juridique contre Israël, affirmant qu’il s’agit d’une étape nécessaire et importante vers la protection des droits de l’enfant dans les conflits.

En se basant sur cette liste noire, le Conseil de sécurité de l’ONU peut envisager des sanctions contre les parties qui ont commis ces violations et à leur demander de signer et mettre en œuvre un plan d’action des Nations unies pour mettre fin à leurs violations afin d’être retirés de la liste.

Mansour a prédit que 2023 serait plus meurtrière que l’année précédente en Palestine, citant le meurtre de plus de 20 enfants palestiniens par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée depuis le début de l’année.

L’ambassadeur de Palestine auprès de l’ONU, Riyad Mansour, assiste à la Conférence internationale sur la protection des enfants dans les conflits armés à Oslo, en Norvège, le 6 juin 2023.

Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a qualifié 2022 d’année la plus meurtrière pour les Palestiniens en Cisjordanie occupée depuis 2006, avec plus de 40 enfants palestiniens tués.

Lundi 5 juin, un petit garçon palestinien Mohammed al-Tamimi, deux ans et demi, est mort en martyr à l’hôpital, quatre jours après avoir reçu une balle dans la tête lors d’un raid des soldats israéliens dans le village de Nabi Saleh, près de la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée.

Mohammad est le plus jeune Palestinien à avoir été tué par les forces d’occupation en Cisjordanie occupée ces dernières années.

Le ministère palestinien des Affaires étrangères a condamné le meurtre de Mohammad al-Tamimi et la qualifiée de « crime odieux contre l’humanité » et a exigé une enquête internationale urgente sur ce crime et d’autres cas d'infanticide en Palestine occupée.

« Les responsables politiques et militaires israéliens et les colons doivent être tenus responsables selon toute l’étendue de la loi », a ajouté le ministère palestinien.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV