Mona Kandil,
PressTV, Ramallah
Les habitants de Nabi Saleh ont participé aux funérailles d’un petit enfant tué par les soldats sionistes. Mohammad al-Tamimi n’avait que deux ans et demi.
Un nouveau crime s’ajoute à la longue liste des crimes interminables commis par les forces israéliennes contre les enfants palestiniens, et les Palestiniens en général. Quelques jours après sa blessure, Mohammad al-Tamimi, deux ans et demi, a succombé à ses blessures. Jeudi dernier, les troupes israéliennes ont ouvert le feu sur lui et ont blessé Mohammad et son père dans leur village natal de Nabi Saleh, au nord-ouest de Ramallah.
Des centaines de Palestiniens ont pris part au cortège funèbre du petit enfant, qui a eu lieu dans son village natal de Nabi Saleh près de Ramallah. Son petit corps a été enveloppé dans un keffieh noir et blanc traditionnel des Palestiniens et les enfants l’ont transporté dans sa maison. C’était la dernière fois que Mohammad rentrait chez lui. Sa mère, Marwa, a eu une grande souffrance pour dire adieu à son enfant. Elle a cependant exprimé sa fierté d’être la mère d’un martyr et a exigé un procès international.
Des responsables palestiniens ont participé aux funérailles. Ils demandent quel serait le prétexte des Israéliens cette fois-ci et demandent comment un enfant en bas âge pourrait mettre en danger la vie de soldats armés jusqu’aux dents. Dans le même temps, le régime israélien a confirmé l’incident et a annoncé qu’il ferait l’objet d’une enquête.
Depuis le début de l’année, au moins 162 Palestiniens, dont 28 enfants, ont été tués par les forces israéliennes.
Le petit Mohammed était avec son père en route pour une visite familiale à un court trajet de chez lui. Mais les soldats israéliens l’ont assassiné et ont tué aussi ses rêves de sang-froid en quelques secondes et l’ont renvoyé pour toujours loin de sa famille.