Avec 6,1 % en mai, l’inflation de la zone euro reste plus de trois fois supérieure à son taux cible de longue date de 2 %. Cela a fait des ravages dans la classe ouvrière européenne avec des prix alimentaires, par exemple, actuellement 17 % plus élevés qu’il y a un an.
Femme au foyer française : « Je me limite pour tout. Or, les légumes, les fruits et les aliments sains sont importants pour moi.
La santé a aussi quelque chose à voir avec la nutrition et si vous ne pouvez plus vous payer de bons aliments, alors je trouve cela un peu horrifiant ».
Les dirigeants européens aiment blâmer la Russie pour l’augmentation de leurs prix, mais ils semblent oublier que l’inflation de la zone euro montait en flèche bien avant les troubles en Ukraine qui se sont intensifiés en février 2022.
L’inflation européenne a grimpé à 4 % en septembre 2021.
De nombreux analystes sont d’avis que la thésaurisation des bénéfices, la spéculation et les prix abusifs sont les véritables responsables des prix élevés en Europe.
Les sondages montrent que 96 % des Français conviennent que certaines entreprises profitent de manière opportuniste de l’inflation actuelle.
« Bien sûr, la guerre en Ukraine est un facteur, mais un facteur au moins égal à cela a été la spéculation financière, qui n’est pas contrôlée dans le capitalisme du marché libre.
« Les géants des supermarchés au Royaume-Uni n’autorisent désormais que trois tomates et autres ingrédients de salade par client », a déclaré Alessandro Ardito du Mouvement des jeunes communistes français.
Malgré la tourmente économique, les programmes d’assistance de l’ère COVID se terminent dans tout l’Ouest. La France met fin à ses plafonds tarifaires sur les prix de l’énergie des ménages ce mois-ci.
« Nous vivons à une époque de violence sociopolitique à la maison, de guerre en Ukraine et d’épuisement causé par l’ère COVID. Cependant, le manque de confiance en nos dirigeants politiques et leurs politiques de marché libre est peut-être à l’origine de la plus grande instabilité », a ajouté Ardito.
Les économistes disent que des solutions existent telles que le contrôle des prix, l’indexation des salaires sur les prix, les limites sur les bénéfices des entreprises et d’autres mécanismes.
Mais l’économie libérale occidentale a toujours refusé de telles mesures, malgré leur efficacité pour le citoyen moyen.
