En dépit des perpétuelles allégations du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, l'Agence internationale de l’énergie atomique a annoncé dans son rapport trimestriel la clôture de son enquête sur la découverte de particules d’uranium d’origine humaine sur le site iranien de Marivan.
Mais le point qui intéresse ici est le silence de l'Agence internationale de l'énergie atomique et de l'Occident quant aux torts causés aux relations de l'Iran avec l'AIEA, à ses intérêts et aux opportunités de relancer le Plan d'action conjoint, laissé en suspens à cause des prétentions mensongères de Netanyahu.
Dans ses récentes déclarations, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, Rafael Grossi, a parlé de tout et de rien, sauf de la source des mensonges qui ont été à la base du contenu des rapports de cette agence concernant le programme nucléaire de la RII ; de fausses informations qui ont engendré des frais très importants pour toutes les parties.
Il est tout à fait légitime que l'Iran s'oppose à la visite controversée du directeur général de l'AIEA, Rafael Grossi, en Palestine occupée en mars 2022, quelques jours seulement avant la publication de ses rapports trimestriels sur le programme nucléaire pacifique de la République islamique d'Iran.
Alors que l'Occident et l'Agence ont gardé le silence face aux mensonges scandaleux de Netanyahu et du régime sioniste, le journaliste israélien Barak Ravid, a déclaré que la clôture de l'enquête par l'AIEA sur une installation à Marivan était un coup dur pour Israël.
Dans ce droit fil, s’exprimant lors d’une interview accordée au quotidien autrichien, Kronen Zeitung, le ministre israélien des Affaires étrangères, Eli Cohen, a tenté de couvrir les mensonges de Benjamin Netanyahu et des services de « sécurité » du régime sioniste.
« Le danger de l’Iran ne se limite pas à ses développements nucléaires, mais il comprend également le soutien au Hezbollah, au Hamas, au Jihad islamique et à d’autres organisations », a-t-il prétendu.
L'Occident et les organisations internationales devraient déclarer, au moins une fois, qu’ils ont été trompés par Benjamin Netanyahu et avoir le courage de critiquer publiquement ce régime, pas pour dire la vérité ou pour exprimer des regrets pour des occasions manquées en raison des mensonges de Netanyahu, mais pour maintenir la crédibilité qui lui reste devant les nations du monde.