Israël fulmine contre la clôture d'une enquête de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur un site iranien présumé, le qualifiant de « sujet de grande préoccupation ».
La diplomatie israélienne par la voix de Lior Haiat, a condamné ce jeudi la clôture de l'enquête par l'AIEA sur une installation à Marivan à l’Ouest iranien, la qualifiant de source majeure de préoccupation pour le régime de Tel-Aviv.
Mardi 30 mai, à l'issue de négociations techniques, l'Iran et l’AIEA ont clos deux dossiers relatifs au programme nucléaire pacifique iranien.
L'un des litiges concernait les allégations de l'AIEA concernant un présumé « site nucléaire non déclaré » dans la ville d'Abadeh, dans la province méridionale de Fars.
Le second portait sur une prétendue découverte par l'agence de particules d'uranium enrichi à 83,7% à l'usine de Fordow, dans la province centrale de Qom. Téhéran a rejeté cette allégation comme étant « inexacte », selon l'agence de presse officielle IRNA.
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Ce à quoi a réagi le porte-parole de la diplomatie du régime sioniste, Lior Haiat en alléguant que les explications fournies par l'Iran pour la présence de matières nucléaires sur le site "n’étaient ni fiables ni techniquement possibles."
Alors que le régime de Tel-Aviv est le seul détenteur d'armes nucléaires dans la région du Moyen-Orient, ce représentant sioniste cherche à imputer à l'Iran ses habituelles accusations selon lesquelles "l’Iran continuerait à mentir à l'AIEA et à tromper la communauté internationale."
Plus tôt cette semaine, l'AIEA a annulé son enquête sur des traces d'uranium d’origine humaine sur le site à Marivan. Dans son rapport trimestriel, l’agence souligne explicitement qu’elle a clos son enquête sur la découverte de particules d’uranium d’origine humaine sur ce site.
Une affaire classée qui « pourrait avoir des conséquences extrêmement dangereuses », s'est alarmé Lior Haiat qui a estimé qu'ainsi les Iraniens pourraient « continuer à tromper la communauté internationale sur le chemin de la réalisation d'un programme nucléaire militaire complet » et que par la même voix ceci porterait gravement atteinte à la crédibilité professionnelle de l'AIEA.
L'enquête de l'AIEA avait été lancée à la suite d'allégations infondées du régime sioniste selon lesquelles « Marivan est l'un des sites nucléaires non déclarés de l'Iran actif dans la production d'armes ».
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