« De nouvelles ressources minières ont été découvertes en Syrie ; des pays frères et partenaires comme l’Iran et la Russie vont pouvoir investir dans ce domaine. »
Le ministre syrien du Pétrole et des Ressources minérales, Firas Hassan Kaddour, a également déclaré à l’agence de presse Sputnik, que son pays avait proposé 9 champs d’investissement dans ce domaine.
Selon l’édition de lundi 22 mai de l’agence IRNA qui rapporte la nouvelle, le ministre a affirmé que la Syrie œuvrait à développer des projets et des industries modernes, et d’ajouter que « des efforts sont en cours afin de faciliter les investissements dans le domaine des ressources minérales, étant donné qu’une grande partie des minerais se trouve dans les zones éloignées ».
Firas Kaddour a également rappelé que les sanctions levées lors du séisme d’il y a quelque temps en Syrie, étaient limitées et en rapport uniquement avec les secours humanitaires, non pas les secteurs pétrolier ou minier. « Pourtant, des contacts ont été établis malgré les sanctions avec des pays arabes, ou des pays amis, concernant les projets conjoints et les investissements dans ce secteur », a ajouté le ministre syrien du Pétrole.
Lors d’une séance préparatoire du Conseil économique et social de la Ligue arabe à Djeddah, le ministre syrien de l’Économie et du commerce extérieur, Samer al-Khalil, a appelé les pays arabes de profiter des opportunités d’investissements en Syrie, sur fond d’une nouvelle loi syrienne destinée à promouvoir et attirer les investissements étrangers.
« La Syrie est prête à examiner les voies de développement bilatérales et plurilatérales de façon à garantir les intérêts de toutes les parties », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le ministre syrien de l’Agriculture a fait part du développement de la coopération et de l’échange de marchandises avec la Chine dans le domaine agroalimentaire.
Selon l’IRNA qui cite l’agence de presse officielle syrienne SANA, le ministre syrien de l’Agriculture et des Réformes agraires, Mohamed Hassan Qatna, était hôte récemment de l’ambassadeur de Chine en Syrie, Shi Hongwei, pour une discussion au sujet des liens de coopération dans le domaine agricole et des échanges de produits agroalimentaires, et surtout, des moyens d’étendre cette coopération.
Mohamed Hassan Qatna s’est réjoui du fait que son pays puisse profiter de l’expérience réussie de Pékin en ce qui concerne les méthodes de fonction et de gestion des activités agricoles, et les moyens de rédiger une politique agricole susceptible d’augmenter la productivité. Le ministre syrien de l’Agriculture a aussi affirmé que son pays souhaitait tellement importer des nouvelles technologies d’agriculture en provenance de Chine.
Le ministre syrien a évoqué la nécessité d’établir les mécanismes nécessaires aux échanges des produits agroalimentaires, en privilégiant la voie aérienne, plus propice au transfert des produits frais, pouvant être abimés au cours de transfert par mer.
« Une vaste gamme de produits agricoles syriens de haute qualité peuvent être directement exportés vers la Chine », a aussi ajouté le ministre.
Pour sa part, l’ambassadeur chinois à Damas s’est voulu rassurant sur les efforts de son pays dans le sens d’un développement des liens avec la Syrie dans tous les domaines dont l’agriculture. « Cela pourrait d’ailleurs servir de base pour garantir aux Syriens une sécurité alimentaire, vu les crises qui touchent le monde en la matière à l’échelle internationale ».
D’après l’ambassadeur de Chine à Damas, le climat et la nature diversifiés de la Syrie la rendent propice pour la culture de différents produits agricoles. Il a aussi et surtout évoqué l’importance des accords déjà signés, et leur mise à exécution, dans le cadre, entre autres, des salons d’agriculture spécialisés ; ce qui sera, selon Shi Hongwei, dans l’intérêt des peuples des deux pays.
