Les forces de renseignement iraniennes ont identifié et arrêté les membres d'un groupe terroriste affilié à l'agence d'espionnage israélienne du Mossad dans l'ouest du pays, a déclaré le ministre du Renseignement, Esmail Khatib.
Lors d'une cérémonie dimanche 21 mai dans la capitale Téhéran, Khatib a déclaré que les terroristes s'étaient faufilés à travers la frontière vers l'ouest de l'Iran depuis la région semi-autonome du Kurdistan irakien.
« Compte tenu de la coopération de la nouvelle administration irakienne [dirigée par le Premier ministre Mohammed Shia al-Sudani] et des assurances offertes, nous souhaitons voir nos frontières occidentales sécurisées et exemptes de tout incident de sécurité », a-t-il indiqué.
« Nous rappelons au gouvernement régional du Kurdistan (GRK) ses responsabilités à cet égard », a-t-il ajouté.
Khatib a clairement affirmé que les forces militaires et de sécurité iraniennes n'hésiteraient pas à apporter une réponse puissante et écrasante à tout acte déstabilisant contre les régions frontalières du pays.
Plus tôt cette semaine, les forces de renseignement du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont démantelé un réseau terroriste affilié à Daech Khorasan (Daech-K) dans la province du Fars (sud de l'Iran).
Le département du renseignement du CGRI, en coopération avec l'organisation de renseignement Fajr de la province du Fars, a repéré et démantelé le réseau opérationnel et médiatique de Daech-K, une émanation du groupe terroriste Daech Takfiri en Afghanistan et a capturé son principal élément dans la province.
Le chef de file, surveillé par les forces du CGRI pendant quatre ans, était chargé de recruter des éléments extrémistes dans plusieurs provinces iraniennes, dont Téhéran.
Ailleurs dans ses remarques, Khatib a déclaré que plus de 200 médias anti-iraniens, 35 groupes de réflexion et des dizaines de services de renseignement étaient activement impliqués dans des émeutes parrainées par l'étranger qui ont éclaté dans certaines parties du pays.
Des émeutes soutenues par l'étranger ont éclaté en Iran à la mi-septembre après la mort d'une Iranienne de 22 ans, Mahsa Amini, qui s'est évanouie dans un poste de police de la capitale Téhéran et a été déclarée morte trois jours plus tard à l'hôpital.
Les services de renseignement iraniens ont déclaré que plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, avaient utilisé leurs appareils d'espionnage et de propagande pour provoquer de violentes émeutes dans le pays.
