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Iran : le CGRI démantèle un réseau terroriste lié au groupe Daech-K

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Le CGRI démantèle un réseau terroriste lié au groupe terroriste Daech-K dans le sud de l'Iran. (Illustration)

Les forces de renseignement du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) ont démantelé un réseau terroriste affilié à Daech Khorasan (Daech-K), une émanation du groupe terroriste-takfiriste Daech qui fait des ravages en Afghanistan voisin et dans la province du Fars, au sud de l’Iran.

Le département du renseignement du CGRI, en coopération avec l’organisation de renseignement Fajr de la province du Fars, a repéré et démantelé le « réseau opérationnel et médiatique de Daech-K » dans la province précitée et a arrêté son élément principal.

Le chef de file, surveillé par les forces du CGRI pendant quatre ans, était chargé de détecter et de recruter des éléments extrémistes dans plusieurs provinces iraniennes, dont Téhéran.

Le réseau a été détruit à la suite d’une attaque terroriste meurtrière en octobre dernier contre le sanctuaire de Shah Cheragh dans la ville méridionale de Shiraz, le chef-lieu de la province du Fars. Le groupe terroriste Daech a revendiqué l’attaque.

Le 26 octobre 2022, un terroriste armé a fait irruption à l’intérieur du sanctuaire sacré, tuant 15 pèlerins, dont des femmes et des enfants, et blessant des dizaines d’autres avant d’être arrêté par les forces de sécurité.

Le terroriste a ensuite été déclaré mort dans un hôpital, succombant aux blessures subies lors de l’attaque qui a envoyé des ondes de choc à travers le pays.

Quelques suspects ont été immédiatement appréhendés et environ deux semaines plus tard, le ministère du Renseignement a annoncé l’arrestation de 26 terroristes takfiristes pour leur implication dans l’attaque.

Selon le communiqué, les hommes étaient des ressortissants de la République d’Azerbaïdjan, du Tadjikistan et d’Afghanistan, et aucun d’entre eux n’était de nationalité iranienne.

Le 18 mars, un tribunal iranien a condamné à mort deux hommes pour leur implication dans l’attaque terroriste.

Le chef du pouvoir judiciaire de la province du Fars, Kazem Moussavi, a déclaré à l’époque que les deux principaux coupables de l’agression meurtrière avaient été reconnus coupables pour avoir contribué à la corruption sur terre, à la rébellion armée et qu'ils avaient agi contre la sécurité nationale.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV