Les États-Unis ont imposé des sanctions visant ce qu’ils appellent le « réseau logistique » entre l’Iran et la Russie alors que les deux pays déploient des efforts pour promouvoir les relations bilatérales.
Le département d’État américain a annoncé vendredi 19 mai l’ajout du nom des deux compagnies maritimes iraniennes, d’un opérateur portuaire et d’un fournisseur de services maritimes à sa nouvelle liste de sanctions, poursuivant ainsi sa campagne injuste contre la nation iranienne.
Le département d’État a déclaré que les organes ciblés faisaient partie du « réseau logistique » entre Moscou et Téhéran. Les cibles comprennent les deux compagnies maritimes Khazar Sea Shipping Line et Nasim Bahr Kish.
Les sanctions incluent également les entités liées au récent accord entre l’Iran et la Russie pour la construction d’une section ferroviaire du corridor nord-sud.
Les relations Téhéran-Moscou ont provoqué la colère des États-Unis. Il s’agit d’un accord récent entre l’Iran et la Russie sur la construction d’un tronçon de chemin de fer qui relie l’Asie du Sud à l’Europe du Nord.
Les États-Unis se sont dits profondément préoccupés par des tentatives de contourner les sanctions [de la part de la RII et de la Russie].
Téhéran a critiqué les sanctions de Washington, affirmant que le projet de chemin de fer Rasht-Astara faisait partie de sa stratégie orientée vers le voisin, qui est basée sur la coopération pour la sécurité, le développement et la prospérité commune.
L’Iran et la Russie ont signé cette semaine un accord sur la construction du chemin de fer Rasht-Astara, un corridor de transport stratégique qui relie les chemins de fer existants des deux pays et de l’Azerbaïdjan.
Le chemin de fer de 162 kilomètres reliera la ville iranienne de Rasht, près de la mer Caspienne, à Astara, à la frontière avec l’Azerbaïdjan.
Le projet, qui vise à intégrer les voies de transport et d’information de la Russie, de l’Azerbaïdjan, de l’Iran et de l’Inde, est réalisé dans le cadre du Corridor international de transport Nord-Sud (INSTC).
Pendant ce temps, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères a dénoncé les inquiétudes « injustifiées et invalides » exprimées par l’administration Joe Biden concernant l’expansion de la coopération commerciale entre Téhéran et d’autres États, affirmant que les derniers accords avec la Russie et le Pakistan étaient conformes à l’accent mis par l’Iran sur la politique de bon voisinage.