Au sommaire :
1-Attaque « exceptionnelle par sa densité » contre la capitale ukrainienne
Le hurlement des sirènes des raids aériens retentit chaque nuit dans toute l'Ukraine. Le 16 mars n'a pas fait exception. Des explosions ont été entendues pendant plusieurs heures à Kiev. Le chef de l'administration militaire locale a qualifié l'attaque de la ville « d'exceptionnelle par sa densité ».
Malgré les efforts diligents des systèmes de défense aérienne occidentaux et les contes de fées sur les super succès pour repousser les frappes russes, de multiples explosions et incendies ont été signalés depuis le sol. Selon le maire, plusieurs explosions ont tonné dans le quartier Solomenskiy. Des drones russes ont été repérés dans le district de Darnitsky et près de Boryspil.
Les autorités locales et la propagande MSM continuent d'insister sur le fait que les frappes russes ne touchent que des « cibles civiles » au milieu de la censure à grande échelle introduite par le régime de Kiev pour supprimer tout flux de preuves réelles provenant du terrain. De cette façon, Kiev et ses marionnettistes étrangers pourront pousser plus facilement leurs contes de fées sur le déroulement du conflit.
Cependant, certains journalistes ont plus de liberté que d'autres dans leur recherche de battage médiatique en raison de leurs relations amicales avec les services spéciaux occidentaux qui régissent ce qui reste de l'Ukraine. Reuters a publié des photos épiques de l'attaque nocturne, révélant les positions de déploiement des systèmes Patriot américains certainement opérés par des conseillers militaires étrangers.
La nuit, des explosions ont également été signalées dans les régions de Kharkiv, Kramatorsk et Cherkasy.
Pendant ce temps, des images satellites ont révélé les résultats de la récente frappe russe sur le dépôt de munitions de Khmelnitsky le 14 mai.
Les installations ont été complètement détruites par l'explosion et les détonations secondaires.
L'ex-commandant adjoint de la milice populaire de la RPD a déclaré que les munitions des chars Leopard et Marder avaient été détruites. Il y avait aussi des cargaisons du Danemark, d'Allemagne, d'Italie et du Japon d'une valeur de 200 à 220 millions d'euros. Outre les munitions, des systèmes de communication par satellite d'une valeur de 83 millions d'euros, des tablettes militaires et des systèmes de cryptage des données ont également été détruits.
Dans le même temps, les habitants et les médias locaux s'inquiétaient d'une poussée de rayonnement gamma dans la région. Beaucoup ont noté que l'incendie dans les installations avait été éteint par des robots, que des patrouilles utilisant des dosimètres auraient été repérées dans la ville et que le lendemain, il était interdit d'utiliser l'eau du robinet, prétendument en raison de son nettoyage précédemment programmé. Même certaines personnalités publiques ukrainiennes ont soutenu des rapports antérieurs selon lesquels des munitions à l'uranium appauvri en provenance du Royaume-Uni étaient stockées dans les entrepôts détruits. Les médias ukrainiens ont traditionnellement déclaré qu'il s'agissait d'un mensonge propagé par la propagande russe.
Les maux et les douleurs de la propagande MSM en niant la réalité concernant les frappes russes sont survenus au milieu de nouvelles tentatives des forces de Kiev pour briser la défense russe sur les flancs de Bakhmut. Ces efforts ont déjà entraîné des pertes importantes pour les forces armées ukrainiennes et n'ont abouti qu'à quelques gains tactiques. À l'heure actuelle, la tentative féroce des unités ukrainiennes de renverser le cours de la bataille de Bakhmut est la principale et la seule partie pratique de la contre-offensive ukrainienne largement promue qui fait actuellement la une des médias du MSM.
Source : numidia-liberum.blogspot
2-Kiev affirme avoir abattu six missiles Kinjal, la Défense russe commente
Le ministre russe de la Défense a réagi aux déclarations de Kiev selon lesquelles l’Ukraine aurait abattu six missiles hypersoniques russes Kinjal.
Les déclarations des autorités ukrainiennes sur six missiles hypersoniques russes abattus n’ont rien à voir avec la réalité, a déclaré ce mardi 16 mai le ministre russe de la Défense
« Nous ne lançons pas tant de Kinjal qu’ils n’en abattent par leurs déclarations. Le nombre de ces missiles interceptés par l’Ukraine -et il n’est pas encore clair qui manie les systèmes américains- est trois fois supérieur à celui que nous tirons », a indiqué le ministre.
Par ailleurs, Kiev se trompe toujours à propos des types de missiles, ce qui explique ces tirs ratés, a ajouté M.Choïgou.
Plus tôt dans la journée, le ministère russe de la Défense avait annoncé avoir mené une frappe massive sur des points de déploiement de l'armée ukrainienne, ainsi que sur des dépôts d'armes, de munitions et d'équipements occidentaux. Pendant cette frappe, un missile hypersonique Kinjal avait notamment détruit un système de défense antiaérienne américain Patriot à Kiev.
Missile hypersonique Kinjal
Vladimir Poutine avait dévoilé le missile hypersonique Kinjal ainsi que d'autres systèmes d'armes russes de pointe lors de son discours de 2018 devant l'Assemblée fédérale.
Le missile est capable d'atteindre une vitesse de Mach 10. Il peut surmonter tous les systèmes de défense antiaérienne et antimissile existants, en transportant des ogives nucléaires et conventionnelles à une distance d’environ 2.000 kilomètres.
Un missile hypersonique russe Kinjal détruit un système antiaérien US Patriot à Kiev
La Défense russe a annoncé ce 16 mai avoir anéanti à Kiev un système antiaérien Patriot livré à l’Ukraine par les États-Unis. La cible a été touchée par un missile hypersonique russe Kinjal.
Les forces de Moscou ont réduit en cendres un système antiaérien américain Patriot à Kiev par une frappe de missile hypersonique russe Kinjal, a déclaré ce mardi 16 mai le ministère russe de la Défense dans son nouveau bilan.
« Un système de missiles sol-air Patriot de production américaine a été frappé par un système de missiles hypersoniques Kinjal de haute précision à Kiev », a précisé l’instance.
Début mai, le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder, a confirmé aux journalistes la livraison de cet équipement de DCA à l'Ukraine.
Une « cible légitime »
Auparavant, la Russie avait prévenu les pays de l'OTAN concernant les livraisons d'armes à l'Ukraine.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait dès 2022 averti que toute cargaison contenant des armes destinées à l'Ukraine serait une cible légitime pour la Russie.
Source : Sputnik
3- Magnéto de X-Men existe-t-il ? Elon Musk répond par l’affirmative
Quiproquo ou clash entre deux milliardaires américains ? Elon Musk a comparé George Soros à un « méchant » d’un film culte sur les réseaux sociaux, l’accusant de haïr l’humanité.
L'entrepreneur sud-africano-canado-américain Elon Musk pense que le milliardaire George Soros déteste l'humanité et l’a fait savoir sur les réseaux sociaux. En effet, le dirigeant de Tesla a déclaré sur Twitter que le trader lui rappelait Magneto, le méchant de la série de films X-Men, qui cherche à détruire l'humanité.
« Soros me rappelle Magneto […]. Il veut détruire le tissu même de la civilisation. Soros déteste l'humanité », a-t-il tweeté sur son compte officiel.
Un internaute prend position
Un internaute a d’ailleurs supposé que Soros avait de « bonnes intentions », mais qu’il était attaqué par ceux qui ne partageaient pas ses convictions politiques.
À quoi M.Musk a rétorqué que ce n’était pas le cas.
Annonce de sa mort, suivie d’un démenti
Le 15 mai, des rumeurs annonçant le décès de M.Soros des suites d'une crise cardiaque avaient envahi les réseaux sociaux.
Le financier de 92 ans a apporté un démenti à ces rumeurs, affirmant qu'il était en vie et en bonne santé.
Connu pour ses engagements politiques, le milliardaire George Soros est souvent accusé d’être impliqué dans les opérations d’ingérence dans les affaires intérieures d’autres États visant à renverser les régimes en place. Il n’aurait par ailleurs jamais rejeté les accusations de sa participation financière à l'organisation de la Révolution orange en Ukraine en 2004 et à l'Euromaidan en 2013.
En Russie, l’Open Society Foundation et l’Open Society Institute Assistance de George Soros ont été reconnues comme des organisations indésirables en 2015. Selon le Parquet général russe, ces organisations « représentent une menace pour les fondements du système constitutionnel de la Fédération de Russie et la sécurité de l’État » russe.
Source : Sputnik
4- Guerre en Ukraine et satanisme : Ramzan Kadyrov répond au Point
Le monde se divise en deux ceux qui parlent et ceux qui font, moi, je fais partie de ceux qui font. Robert Badinter.
La guerre en Ukraine permet aux Tchétchènes de se refaire une légitimité, déclare Anne Nivat. L’envoyée spéciale chez Le Point à Grozny a pu s’entretenir brièvement avec le président tchétchène, qui [selon elle]- a prêté allégeance à Poutine et dirige d’une main de fer sa « république ».
» Mon nom est Anne Nivat, je suis correspondante du journal français Le Point, voici ma question : la guerre en Ukraine dure plus d'un an, comment expliquez-vous le fait qu'il n'y ait qu'une seule victoire militaire russe ? Sur le terrain ? »
Ramzan Kadyrov : « En fait, c'est plutôt aux Français qu'il faudrait demander ce qu'ils veulent de la Russie ?! Nous sommes de simples citoyens qui souhaitons vivre en paix et en bonne entente avec toutes les nations. On nous a d'abord imposé un blocus économique puis physique puisque tous les pays occidentaux et l'Europe se sont unis à l'Ukraine pour détruire la Russie. »
Dans cet ordre d'idée, voici un extrait d’un article signé Thierry Meyssan et intitulé : « Deux mondes, mis en scène les 6 et 9 mai ».
Londres et Moscou sont le théâtre de grands événements collectifs. Chacun exprime des valeurs qui lui sont propres. En Angleterre, les fastes masquent l’origine de riches ornements, souvent volés sans scrupule. En Russie, célébrer les martyrs de la Seconde Guerre mondiale est un engagement au même sacrifice pour la patrie. À Londres, la réussite se mesure à ce que l’on a accaparé. À Moscou, elle s’évalue à ce que l’on a fait pour les siens.
Les fêtes du 6 mai à Londres et du 9 mai à Moscou ont été des mises en scène visant à manifester deux mondes étrangers l’un à l’autre.
Source : Réseau Voltaire
5- À quoi la Russie et la Chine utilisent-elles leur domination militaire ?
Par Thierry Meyssan
Contrairement à ce que pensent les Occidentaux, ils n’ont pas à craindre de domination militaire de la Russie et de la Chine, mais l’usage par elles de leur puissance militaire pour les contraindre à respecter leur signature.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, le 24 avril 2023, présidant le Conseil de sécurité des Nations unies.
La Russie et la Chine disposent d’armements bien supérieurs à ceux des Occidentaux. La première a gagné la guerre en Syrie et s’apprête à vaincre en Ukraine. Malgré tous ses efforts, l’OTAN, qui a déjà échoué au Moyen-Orient par jihadistes interposés, ne parvient pas à renverser la réalité sur le champ de bataille.
La manière de penser des anciennes puissances coloniales les pousse à imaginer que la Russie et la Chine vont utiliser leur supériorité militaire pour imposer leur mode de vie au reste du monde. Or, ce n’est pas du tout leur intention et ce n’est pas ce qu’elles font.
Moscou et Beijing ne cessent de réclamer l’application du Droit international. Rien de plus. Les Russes aspirent à être tranquilles chez eux, tandis que les Chinois espèrent pouvoir commercer partout.
Les évènements en Ukraine nous ont fait oublier les demandes maintes fois réitérées depuis 2007 de la Russie : elle exige des garanties de sécurité qui lui sont propres, notamment l’absence d’arsenaux appartenant à des pays tiers stockés chez ses voisins. La Russie n’a pas les moyens de défendre ses frontières, les plus grandes du monde. Elle ne peut donc assurer sa sécurité si des armées ennemies se massent sur plusieurs fronts à ses frontières, sauf à pratiquer la « stratégie de la terre brulée » du maréchal Fédor Rostopchine. C’est le sens de toutes les négociations pour la réunification de l’Allemagne. L’URSS y était opposée, sauf à ce que la Nouvelle Allemagne s’engage à ne pas entreposer d’armes de l’OTAN à l’Est. C’est le sens de toutes les négociations avec les anciens États du Pacte de Varsovie. Et ce fut encore le sens des négociations avec tous les États de l’ex-URSS. Jamais Moscou ne s’est opposé à ce qu’un État choisisse ses alliés et, éventuellement, adhère à l’OTAN. Toujours, il s’y est opposé si l’adhésion à l’OTAN impliquait l’installation de stocks d’armement de l’OTAN sur son territoire.
Moscou ne s’est montré satisfait qu’en 1999, lorsque 30 États membres de l’OSCE ont signé la Déclaration d’Istanbul, dite « Charte de la Sécurité en Europe », qui pose deux principes majeurs : le droit de chaque État de choisir les alliés de son choix ; le devoir de chaque État de ne pas menacer la sécurité des autres en assurant la sienne.
C’est la violation de ces principes, et elle seule, qui a conduit au conflit ukrainien. C’était le sens du discours du président Vladimir Poutine à la Conférence sur la sécurité de Munich, en 2007 : il y a dénoncé le non-respect des engagements de l’OSCE et l’établissement d’une gouvernance « monopolaire » du monde.
Les Occidentaux, qui considéraient la Russie comme un pays en faillite, ont certes convenu qu’elle avait raison, mais se sont moqués de son impuissance. Ils ont eu tort : la Russie s’est relevée et les a dépassés. Aujourd’hui, elle utilise sa force pour nous faire respecter les principes que nous avons signés, pas pour nous imposer sa manière de penser.
(Les opinions exprimées dans cet article ne reflètent pas nécessairement celles de Press TV)
Source : Réseau Voltaire