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La coopération technique entre Téhéran et l'AIEA connaîtra de grands progrès

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Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian. (Photo d'archives)

Dans une interview exclusive à l’agence de presse iranienne IRNA publiée, dimanche 14 mai, le ministre iranien des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré que le processus de la coopération du pays avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) connaîtrait bientôt de grands progrès dans le cadre technique.

Il a souligné que Téhéran échangeait des messages avec Washington par divers canaux lors des pourparlers sur la relance de l’accord nucléaire iranien de 2015 et la levée des sanctions.

Le haut diplomate iranien a ajouté qu’un bon développement avait eu lieu dans le cadre de la coopération entre la République islamique d’Iran et l’AIEA, notant que l’Iran avait toujours critiqué le recours à l'approche politique, ayant aussi et surtout proposé au chef de l’AIEA, Rafael Grossi, de privilégier plutôt l'interaction avec le pays pour tout ce qui concerne les questions techniques.

Hossein Amir-Abdollahian a souligné que le président Ebrahim Raïssi l’avait déclaré de manière transparente que l’Iran était sérieux au sujet de la coopération avec l’AIEA et s’attendait à ce que l’agence nucléaire de l’ONU remplisse aussi ses fonctions dans les cadres techniques en s’abstenant de politiser le dossier iranien.

Conformément à une loi approuvée en décembre 2020 par le Parlement iranien pour contourner les sanctions illégales des États-Unis, Téhéran est déterminé à résoudre les différends techniques avec l’AIEA dans un cadre d’interaction constructive, a souligné Amir-Abdollahian.

Cette loi relative à un plan d’action stratégique pour contourner les sanctions exige au gouvernement de restreindre les inspections de l’AIEA et à accélérer le développement du programme nucléaire civil du pays au-delà des limites fixées par l’accord nucléaire de 2015.

« À l’approche de la prochaine réunion de l’AIEA, nous avons dit clairement à M. Grossi que l’Iran et l’AIEA pourraient établir une bonne et rassurante coopération si certaines parties étrangères ne s’y opposent pas », a déclaré le ministre iranien des Affaires étrangères.

Amir-Abdollahian a, en outre, souligné que de bons progrès seront réalisés dans le cadre de la coopération technique entre l’Iran et l’AIEA, les deux parties ayant exprimé un vif désir de franchir une telle étape, notant que les échanges de délégations se dérouleraient loin de tout battage médiatique. 

Ailleurs dans ses remarques, le ministre iranien des Affaires étrangères a noté que l’échange de messages avec les États-Unis était en cours par différents canaux.

Il a déclaré que le ministère iranien des Affaires étrangères cherchait continuellement à neutraliser les sanctions occidentales tout en essayant d’obtenir des garanties pour leur suppression lors des pourparlers sur la relance de l’accord nucléaire du 2015.

L’AIEA s’est laissée influencer par des accusations proférées par Israël contre les activités nucléaires pacifiques de Téhéran. AIEA insiste à mener une enquête sur ce qu’elle prétend être des « traces d’uranium » découvertes sur des « sites nucléaires non déclarés » en Iran.

La question est apparue comme un point d’achoppement clé dans les pourparlers visant à sauver l’accord nucléaire de 2015, qui restent au point mort depuis août 2022. L’Iran a rejeté l’enquête comme étant politiquement motivée.

Lors de la visite de Grossi en Iran en mars 2023, l’AIEA et l’Iran ont déclaré dans un communiqué conjoint que Téhéran permettrait à l’agence de mettre en œuvre d’autres activités de vérification et de surveillance appropriées. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV