C'est après six jours de négociations que l'armée du général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (RSF) du général Mohamed Hamdane Daglo ont signé la « Déclaration de Djeddah pour la protection des civils au Soudan ». Cet accord appelle à la création de corridors permettant aux civils pris au piège de quitter les zones de combat tout en autorisant l'entrée de l'aide humanitaire.
Ainsi, les deux parties ont convenu de donner la priorité aux intérêts du peuple soudanais et de s'abstenir de toute attaque qui nuit aux civils.
« L'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide doivent prendre toutes les précautions pour éviter de blesser les civils et permettre à tous les civils soudanais de quitter les zones assiégées et hostiles », ajoute le communiqué.
Des deux côtés, des engagements ont été pris pour ne pas endommager les biens publics ou privés au Soudan et pour soutenir le personnel médical et les civils.
Les deux parties sont également tenues de respecter les cessez-le-feu réguliers et nécessaires à l'action humanitaire au Soudan et de ne pas recruter d'enfants dans le conflit.
Le général Abdel Fattah al-Burhan, chef de facto du Soudan, et Mohammed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, chef des Forces paramilitaires de soutien rapide (FSR), ont envoyé samedi leurs représentants à Djeddah pour mener des pourparlers que Washington et Riyad ont qualifiés de « pourparlers préliminaires ».
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L'armée soudanaise avait précédemment annoncé que sa délégation discuterait uniquement du cessez-le-feu et de la manière de le mettre en œuvre correctement afin de faciliter l'entrée de l'aide humanitaire au Soudan.
Pendant ce temps, les responsables soudanais et saoudiens n'ont fourni que peu d'informations sur le calendrier et la durée des pourparlers, rapporte l'AFP.
Ce conflit qui dure depuis 27 jours a fait des centaines de morts et de blessés et provoqué l'exode de centaines de milliers de personnes vers les pays voisins du Soudan. La communauté internationale a alerté sur une crise humanitaire catastrophique dans ce pays africain.
Après les conflits internes au Soudan, l'Arabie saoudite a joué le rôle principal dans l'évacuation des ressortissants étrangers du pays.
Les conflits armés au Soudan ont commencé dans la matinée du samedi 15 avril entre les forces armées et les FSR. Les médiations internationales pour y mettre fin et amener les parties belligérantes à la table des négociations n'ont pas été fructueuses jusqu'à présent.
Malgré la mise en place de plusieurs cycles de cessez-le-feu au Soudan et la déclaration d'adhésion des parties, des conflits sporadiques se poursuivent.
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