Les États-Unis ne sont pas un modèle de respect des droits de l'homme, mais un excellent exemple d'ignorance et de violation des droits de l'homme, a déclaré un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Lors d'un point de presse ce lundi 8 mai, à la question de savoir ce qu'il pensait de l'appel à la lutte contre le racisme et la discrimination raciale aux Etats-Unis lancé par une délégation indépendante mandatée par les Nations unies, le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a répondu que les États-Unis n'étaient pas un pays modèle en matière de droits de l'homme, mais un mauvais exemple avec un long palmarès d'abus et de violations des droits de l'homme.
Ainsi, la Chine par la voix de son porte-parole, a exhorté les États-Unis à répondre aux préoccupations de la communauté internationale concernant le racisme, la discrimination raciale ainsi que la violence policière.
Ailleurs dans ses remarques, le porte-parole chinois a appelé les États-Unis à cesser de s'ingérer dans les affaires internes d'autres pays sous le couvert de la « protection des droits de l'homme ».
« Nous appelons les États-Unis à répondre sérieusement aux préoccupations de la communauté internationale, à réfléchir profondément à leurs graves problèmes de racisme, de discrimination raciale et de violence policière, et à cesser de s'ingérer dans les affaires intérieures d'autres pays sous le prétexte des droits de l'homme. Les États-Unis doivent prendre des mesures concrètes pour s'attaquer à leurs graves problèmes de discrimination raciale, faire prévaloir la vérité et la justice pour les victimes et empêcher que la tragédie de George Floyd et des dizaines de milliers de victimes du racisme comme lui ne se reproduise », a fait savoir le responsable chinois.
En ce qui concerne les inégalités raciales aux États-Unis, il est à noter que suite à une visite de 12 jours aux États-Unis, les membres du Mécanisme international d'experts indépendants chargés de promouvoir la justice et l'égalité raciale dans le contexte du maintien de l’ordre, ont déclaré qu'ils « ressentaient une urgence et une responsabilité morale de faire écho à la douleur atroce des victimes et leurs appels retentissants pour que les responsables rendent des comptes, selon le communiqué de l'ONU.
Soulignons que ce mécanisme a été créé par le Conseil des droits de l'homme des Nations unies en 2021, un an après le meurtre de George Floyd par un policier blanc, pour enquêter sur les accusations de violences policières motivées par le racisme.
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